My name is Wade Kennett Hellinsky...

• Wade Kennett Hellinsky

▬ Luke Pasqualino

• Age : 19 ans • Birthday : 20/08 • Étude : Marketing et Communication • Groupe : The others

• Chacun son histoire

▬ Everythings about you.

Il s'est passé quelque chose à ce moment-là. Ca s'explique pas. Un regard, un instant magique.

Ils se tenaient la main lors des sorties de groupe. Il lui avait cueilli un bouquet de fleurs. Des années qu'ils se connaissaient tous les deux, ce jour-là est arrivé... sans que personne ne le sache. Plus malin qu'on ne le pense les tourtereaux. Une belle histoire d'amour, pure, innocente, sincère. C'est de ce genre d'amour que je suis né. Ca devrait être un bon présage, mais les plus belles histoires d'amour ne sont pas les plus joyeuses. Quand elle est tombée enceinte, ils les ont séparés. Non, je me sens pas coupable. J'étais voulu. Simplement... personne n'a accepté de les considérer comme des adultes, personne ne les a laissé choisir. Faut dire qu'ils étaient de grands enfants... Les gens ont même été choqués, je dirais surtout jaloux. Ils sont handicapés, ils sont déficients intellectuels, ils ont pas sept ans d'âge mental et ils s'aiment? Sa famille à lui, mon père, est venu le chercher aussi vite, menaçant presque même de faire un procès à l'institut, brisant leurs coeurs alors qu'ils se débattaient pour se rejoindre. Avouez que vous avez ressenti un pincement de coeur au moins, que vous avez compris à cet instant là que vous faisiez une erreur. Qu'est-ce qu'ils faisaient de mal? Rien. Mais là, je serais devenu l'argument fort. Vous les imaginiez tout de même pas vivre ensemble tous les trois? Impossible.

Et pourtant... ma mère, elle, a tenu bon. Elle s'est débattue contre la perte de celui qu'elle aimait, contre le bonheur qu'elle imaginait pour cette petite chose qu'elle avait bien conscience de porter. J'étais son enfant. Leur enfant. Tout ce qu'il lui restait de lui au final alors oui, elle s'est battue. Sa mère, ma grand-mère, a fini par céder à ce que tous le monde voyait comme un caprice. Une folie!
Elle me portait dans l'amour mais l'entourage était angoissé... Premières années, surveillance étroite. Il faut tout lui apprendre. Les services sociaux s'affolent. Peut-on vraiment lui laisser un enfant? C'est comme ça que je suis arrivé à Oxford. Chez ma grand-mère, avec elle. Les trois générations sous le même toit. Elle a peut être pas été toujours très tendre mais au moins a toujours eu de bonnes intentions.
A deux ans, elle m'a perdu dans le parc. Disons oublié plutôt. Elle y était venu pour m'y promener, s'est assise sur un banc puis est repartie sans moi. Alerte générale, une mère qui oublie son enfant, quelle honte! J'ai été retiré de ma famille et ils ont mis des mois à me récupérer. J'ai oublié de vous donner une nouvelle qui les a rassuré : quotient intellectuel parfait, tout à fait normal pour mon âge! J'ai réussi tous les tests.

Mais c'est quand j'ai grandi que ça s'est gâté entre nous. J'étais encore haut comme trois pommes mais je me rendais bien compte qu'elle n'était pas comme les autres. Avant on partageait tout, on jouait ensemble, on était au même niveau. Maintenant, quand je voulais jouer, elle n'arrivait pas à suivre, trop compliqué pour elle. Période de révolte un peu précoce. Je lui ai joué des mauvais tours, pas de quoi se vanter mais sans le vouloir, elle a su bien me les rendre. Un jour, j'avais déniché la porte secrète qui montait au grenier, un vrai passage secret à mes yeux. J'étais rentré, laissant la porte entrouverte, partant ensuite à l'aventure. De son côté, elle s'inquiétait : où étais-je donc passé? Elle m'a cherché dans toute la maison en criant mon nom, et moi bien sûr je ne lui répondais pas. Quand elle est passé près du grenier, j'ai retenu ma respiration. Elle a fermé la porte, sans regarder à l'intérieur. Depuis des années, on lui disait qu'il fallait toujours garder cette porte fermée, surtout ne pas rentrer. Jamais elle n'a été en mesure de croire que je pouvais être à l'intérieur. Je vous dis pas le temps que j'ai passé coincé là-dedans. Quand ma grand-mère est rentré, ma mère était en larmes, complètement paniquée et pour cause : j'avais disparu. Ils ont pensé que j'étais sorti sans qu'elle ne le voit, même la police a été prévenue. Tous les scénarios ont été inventés : la fugue, l'enlèvement, même le meurtre. Mais rien, aucune trace. Personne n'avait rien vu et pas une seule fois j'ai appelé. J'étais dans un sale état quand enfin quelqu'un a eu la bonne idée de faire un tour au grenier trois jours après. C'est long trois jours je vous le dit ! Je peux vous assurer qu'après ça, j'y ai jamais remis les pieds dans ce grenier!

Alors oui, je lui en ai fait baver à ma mère. D'autant qu'à l'école aussi, on m'en faisait voir. En réalité, ça faisait longtemps mais je m'en rendais tout juste compte. J'étais rejeté par les parents plus que par les autres enfants, c'est plus tard que ça s'est généralisé. Parce qu'à cet âge-là et même longtemps après, on rejette les différences. Mais quand j'en ai vu se moquer d'elle, j'ai renoué de bonnes relations avec ma mère. Ca y est j'avais grandi, j'avais compris, on s'était retrouvé pour notre plus grand bonheur. A ce moment-là, c'est moi qui me mettait à son niveau. Je me construisais une nouvelle personnalité. J'étais un battant ça c'est sûr et un malin avec ça, mais je passais maintenant pour un timbré. Nouvelle sonnette d'alarme : paniquons, elle est en train de le contaminer! Là c'est ma grand-mère que je peux remercier : c'est elle qui cette fois, s'est battue pour nous. Pour pas nous séparer. Tout est bien qui finit bien, on peut dire ça comme ça mais la vie ne m'avait pas encore donné son accord complet!

Ma grand-mère se démenait pour nous depuis toutes ces années, elle était plus bien jeune mais elle devait tout gérer : une fille qu'il fallait tout le temps surveiller et un petit-fils qui tenait pas franchement bien en place non plus, d'autant que sa mère avait bien du mal à lui cadrer des limites et qu'il en profitait! J'avoue oui, j'étais intenable. Un vrai petit monstre à tête d'ange. Quand j'avais décidé quelque chose, impossible de me faire changer d'avis, même si je me suis cassé la figure plus d'une fois, je renonçais jamais! D'ailleurs, je crois pas avoir franchement changé sur ce point, mais continuons de parler de ma vie plutôt que de mon caractère. Ma grand-mère est tombé malade, un cancer, j'avais 12 ans. C'est à cet âge-là que j'ai fait la connaissance de mon oncle. Un brave homme sans grande volonté. Il habitait Oxford aussi, mais il avait eu à faire un choix entre sa femme et sa famille. Jusqu'à ce jour-là. Il prit le relais soutenant ma grand-mère, la remplaçant durant ses séjours à l'hôpital. On pouvait pas nous laisser seul... Je connaissais que lui à ce moment-là. Sa femme ne voulait toujours pas nous voir, ce qui est toujours très accueillant avouons-le! Bon, ils avaient des enfants aussi et j'ai fini par les rencontrer.

Bienvenue! J'aime beaucoup ta fiche (:

Bienvenue à toi
Je suppose que tu as fini ?

Il faudrais que tu parles de l'incendie du campus
& de ton arrivé à Oxford dans ton histoire, intègre sa et se seras parfait

Validé
Bon RP parmi nous

Bienvenue ; bon jeu