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 « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'

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Aaron N. Hellwood

Aaron N. Hellwood


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MessageSujet: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptySam 4 Avr - 0:40

    « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' 2qva8vq « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' 2gxeijl
      I have loved you all along,
      And I miss you
      Been far away for far too long
      I keep dreaming you'll be with me
      and you'll never go
      Stop breathing if
      I don't see you anymore.


      NICKELBACK • Far Away


« Painting all my dreams the color of your smile »

    Peu à peu cette journée qui avait commencé par s'annoncer mauvais s'était transformé en véritable conte de fée, bien que Aaron n'y croyait absolument pas. Aaron ne croyait pas à ses bêtises, il n'y croyait plus. Il ne pouvait plus y croire depuis qu'elle les avait quitté, du jour au lendemain sans avertir la moindre personne, enfin si elle l'avait dit à son père. Pourtant, Aaron y avait cru. Il avait cru que toute sa vie, sa mère et son père resterait marié ensemble, parce ce que c'est ce qu'on lui avait appris, c'est ce qu'on lui avait lut dans ses livres. Mais ce matin où il se réveilla sans le moindre geste affectif maternel, Aaron avait comprit que ce n'était qu'un tissu de mensonge. Il avait pourtant cru en elle, il avait cru qu'une journaliste pouvait ,chaque jour de sa vie, vivre aux côtés d'un homme qui nettoyait Central Park peut être, mais qui l'aimait avant-tout. Et le fait d'apprendre qu'elle avait quitté ce qu'elle avait fondé avec lui pour un homme plus riche, c'était incompréhensible aux yeux du jeune homme. Et ça restait encore incompréhensible aujourd'hui. Bien évidemment il l'avait revu, pour son anniversaire, mais il avait dut aller la voir là où elle vivait. Et il ne l'aimait plus. Il ne pouvait pas aimer une personne qui lui manquait autant de respect. Il ne l'avait pas revu depuis, mais malgré tout, Aaron ne pouvait s'empêcher d'imaginer à quoi elle ressemblait maintenant. Elle était surement devenue comme les autres femmes de 50 ans en Floride, c'est à dire refaite de partout.

    En plus de ça, Aaron se sentait bien chez son père. C'était différent de son ancienne vie à Chicago, mais c'était différent en mieux. River et Aaron avait choisi la ville d'Oxford comme lieu d'habitation pour qu'il l'oublie, pour qu'il s'ouvre aux autres, qu'il se change les idées. Aujourd'hui Aaron comprenait la peine qu'il avait put ressentir lorsqu'il avait perdu l'amour de sa vie, enfin un sentiment semblable du moins : cet sorte de déchirement, cette imprétion que personne ne vous comprends, et que si elle ne vous aime pas, personne ne vous aimera. Aaron n'avait pas l'occasion de parler beaucoup avec son père, en effet sa grande soeur avait beaucoup plus d'affinité avec son papa que lui. Mais quand ils parlaient tous les deux, c'était différents des autres père et fils. C'était installé sur la table de la cuisine qu'ils se plaisaient à parler de tout et de rien. C'était rare, et c'est ce qui rendait ses discussions plus intenses. Pendant ses moments là Aaron vidait ce qu'il avait sur le coeur. Et souvent le sujet revenait à elle. Et pour son père c'était plus ou moins la même chose. Pour les oublier, ils avaient décidé de mettre de côté leur dîner. Un grand manque pour Aaron, mais il avait appris à faire sans.

    Ils étaient encore dans ce cabanon. Et Aaron se sentait exactement comme au début de leur retrouvailles, stupide et idiot. Il venait de chanter la chanson préféré d'Anaëlle, pendant qu'il pleuvait dehors, sur un maudis petit canapé. Dans le genre romantique, Aaron battait tout les records. Mais heureusement pour lui, ce gros moment de gêne, pour lui, n'allait pas s'éterniser. Elle se releva alors doucement de ses genoux affichant un de ses fabuleux petits sourires. Pourquoi elle avait besoin de se changer ? Aaron n'était absolument pas contre à ce qu'Anaëlle reste dans cette tenue encore quelques heures. Finalement après une seconde de réflexion, changer de vêtements n'étaient pas une si mauvaise idée, elle devait avoir froid en jupe et en chemisier. Elle venait de se prendre une averse sur le dos, il fallait qu'elle se change. Par contre, lui, ça allait. Il ne oyait pas la nécessité de changer de vêtements. Surtout, qu'un minuscule détail l'interpella, comment se faisait-il que sa petite-amie ai des vêtements d'homme chez elle ? Aaron aurait surement la réponse sur place, il l'espérait plutôt.

    « Moi j'm'aime bien comme ça aussi ! » Aaron adressa un petit clin d'oeil à Anaëlle. Sérieusement il ne voyait pas ce que changer de vêtements allait lui apporter, et elle non plus apparement. Tant mieux. Aaron attrapa la main qu'elle lui tendait pour l'aider à se relever, quelle galanterie, et l'attira par la suite contre lui. Il eut à peine le temps de réagir qu'il sentit pendant quelques minutes, cette sensation le traverser de nouveau, elle venait de l'embrasser. Aaron serrait bien rester comme ça encore quelques minutes de plus, mais si il l'embrassait tout le temps, il n'apprécierait plus autant chaque baiser. Il conserva donc sa main dans la sienne et la suivit, à vrai dire il connaissait le chemin pour revenir à l'université mais contrairement à ce qu'elle avait beau lui dire, elle était assez douée pour ce qui était de l'orientation. Les passants qu'ils croisaient pouvaient rire, Aaron l'aurait peut-être fait, si il s'était vu : une jeune fille brune les cheveux et vêtements trempés avec un blouson trop grand pour elle, et un garçon en t-shirt les cheveux en bataille et les vêtements également mouillés. D'ailleurs rien qu'à cette maigre pensée, Aaron ne put s'empêcher de sourire. Mais il l'aimait, et peut importe dans l'état dans lequel il se trouvait, peut-importe comment était ses vêtements, l'essentiel était d'être avec elle. Lui tenir la main était déjà énorme pour Aaron qui se rendait compte peu à peu du … couple qu'ils devenaient. Aaron arrêta pourtant d'y penser, certes c'était surement vrai. Mais cela faisait peut-être une heure qu'elle l'avait embrasser, rien n'était fait.

    Aaron et Anaëlle approchèrent toujours main dans la main près de l'université, ne manquant pas d'attirer les regarde sur eux à leur arrivé et Aaron entendait pour la première fois son nom ainsi que celui d'Anaëlle se répéter aussi vite dans quelque chuchotements. Devait-il en tenir compte ou faire comme si de rien n'était ? Il ne disait rien, ils ne se parlaient plus depuis qu'ils avaient quittés ce cabanon. C'était mieux ainsi, aussi bien elle que lui, avaient besoin de se remettre les idées en place. Bien que de temps à autres ils échangeaient quelques sourires. Et c'est ce sourire que venait de faire Anaëlle qui rassura Aaron, ce sourire qui vous met en confiance avec l'univers extérieur. Parce que pendant quelques minutes vous avez cru qu'il n'existait plus que vous et elle, mais la réalité revient brutalement devant vos yeux et vous les voyez tous en train de se regarder d'une manière suspicieuse et d'échanger des commentaires sur vous. Mais elle, elle lui donnait la force de passer au dessus de ça, et inconsciemment Aaron resserra faiblement ses doigts sur ceux d'Anaëlle. Il échangea de nouveau un regard avec elle, se retenant de ne pas aller poser ses lèvres sur sa joue. Elle paraissait tellement confiante dans ce lieu alors que lui, absolument pas. Il ne se sentait pas à sa place, c'était surement pour cette raison qu'Aaron n'appréciait pas sentir les regards posés sur lui. Et il n'aimait pas être susceptible à ce genre de choses face à Anaëlle. Une chose le satisfaisait, son blouson était bien refermé et personne ne pouvait loucher sur sa poitrine. Voilà qu'il le rassurait.

    Ils arrivèrent finalement devant la résidence. Aaron finit par lâcher la main de la jeune fille, il n'avait pas le droit de faire ce qu'il allait faire. Mais il allait pouvoir le faire des millions de fois, il pourrait enfreindre toutes les règles existantes pour elle. Et ce n'était pas ce petit règlement qui allait l'empêcher de rentrer dans sa chambre. Anaëlle ouvrit la porte et guida Aaron à l'intérieur. C'était la réplique parfaite de sa chambre à lui, mais en version plus raffinée. C'était plus féminin, beaucoup mieux rangé. Et par rangé Aaron insinuait qu'elle pouvait poser les pieds par terre sans trébucher sur un pantalon ou d'autres choses diverses. Aaron retira des épaules le blouson de la jeune femme, pour son confort à elle évidemment. Il en profita d'ailleurs pour l'embrasser de nouveau, sur la joue cette fois. Il lui adressa alors un sourire convaincu.

    « Et bien dis moi c'est charmant cette endroit ! Enfin si ça tenais qu'à moi je préférais ta chambre chez tes parents, mais celle là … elle est pas mal non plus. Aaron fit une sorte de grimace puis finit par s'assoir sur le lit voisin à celui d'Anaëlle, et s'allongea complètement par la suite. Il ignorait qui était la personne qui dormait ici mais ce soir elle aurait la chance d'avoir un oreiller trempé. Il se redressa légèrement de manière à pouvoir la voir. Elle n'avait pas encore retirer son chemisier et évidemment son regard redescendit vers les bas avant que part lui même, il plonge la tête dans l'oreiller. Il releva la tête et essaya de conserver son regard à la hauteur de ses yeux. Il fallait vraiment qu'elle se change rapidement parce que les pulsions d'Aaron allait vite revenir si par hasard il son regard se baissait de nouveau. Euum, tu veux te changer maintenant parce que tu sais tu peux moi ça me gêne pas ? Parce que moi je vais rester comme ça je pense donc y'a pas de soucis. Aaron regarda Anaëlle avait un sourire un peu plus forcé que les autres fois, il voulait être naturel dans ses propos, mais sa voix le trahissait et son regard aussi. Sa voix tremblait, son regard aussi. Il ne fallait pas se mentir, elle était vraiment … sexy.
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Anaëlle L. Andrews
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptySam 4 Avr - 15:32

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    Tout semblait vraiment trop beau pour être vrai. Ce n'était pas possible, la vraie vie n'était pas comme ça. Depuis une heure, elle attendait qu'il lui hurle dessus sans aucune raison, qu'il change de comportement avec elle du tout au tout, qu'il voit une autre fille s'approcher et l'abandonne sur place. Qu'il s'en aille, et la laisse seule dans ce parc. Mais non, rien de tout cela ne s'était passé. Rien ne semblait comme les autres fois, rien n'était comme les précédentes relations qu'Anaëlle avaient eues, même tout au départ. Les garçons avec lesquels elle était sortie ne semblaient pas aussi...heureux ; pas comme Aaron semblait l'être, en tout cas. Rien que le fait de le voir heureux la rendait heureuse, sa présence suffisait à la combler.

    Il avait suffi d'un baiser, qui avait tout fait basculer. Sur le moment, Anaëlle ne s'était pas rendue compte que le fait de lui rendre son baiser ce soir là allait complètement changer la relation qu'ils avaient depuis le départ. Elle était triste, Aaron venait de déposer, sans trop savoir pourquoi, ses lèvres contre les siennes, et elle se sentait..bizarre. Son meilleur ami venait de l'embrasser, la réaction logique à ce genre de comportement était plutôt de le repousser, de lui demander ce qu'il faisait. Mais apparemment, Anaëlle n'était pas comme toutes les autres filles, qui ont une réaction "normale". Non, puisqu'elle lui avait rendu son baiser.

    Et maintenant qu'elle marchait main dans la main avec lui, elle ne regrettait rien. Si elle ne lui avait pas rendu son baiser, si elle avait eu la réaction que 99% des filles avaient ; ils ne seraient pas là. Ils seraient sans doute les meilleurs amis du monde, comme avant, et auraient décidé d'enterrer cet "incident". Elle ne regrettait rien, elle était heureuse. Pour la première fois depuis de longues années. Elle savait que c'était un garçon, et que s'ils s'engageaient réellement dans une relation sérieuse, elle risquait d'avoir le coeur brisé. A nouveau. Mais elle voulait tenter le coup. Parce que ses sentiments étaient beaucoup plus forts que les autres fois, et que s'ils n'essayaient pas, elle savait qu'elle le regretterait. Et elle avait bien assez de regrets comme ça.

    Ils venaient de quitter le cabanon qui leur avait servi d'abri lorsque la pluie s'était mise à les tremper ; et marchaient vers l'université. Ils devaient avoir l'air de deux survivants à une inondation, vu leur état. Anaëlle avait les vêtements trempés, sa jupe lui collait à la peau et ses pieds glissaient dans ses ballerines mouillées à l'intérieur. De plus, elle portait le blouson en cuir d'Aaron, qui était beaucoup trop grand pour elle. Quant à lui...ses cheveux en bataille et son tee-shirt lui collant à la peau témoignait qu'il n'était pas étanche à la pluie.

    Étaient-ils un couple désormais, ou juste deux amis qui s'amusaient à se balader main dans la main et se regardaient avec l'impression que l'un allait bouffer l'autre dans quelques secondes ? Elle n'en savait trop rien, ce n'était pas vraiment officiel, le fait qu'ils sortent ensemble. Elle savait que s'ils continuaient à se tenir la main, à se regarder comme ça et à se jeter des sourires amoureux de temps à autre, tout le monde allait penser qu'ils étaient en couple. Mais Anaëlle s'en fichait, en fait. Elle ne voulait pas le lâcher, plus jamais. Peut importait ce que les autres pouvaient penser d'eux, de leur relation et..d'où ils sortaient ainsi vêtus.

    Ils finirent par arriver en vue de l'université. Mais à peine l'immense portail passé, tous les regards se tournèrent vers eux. Et comme la pluie avait laissé place à un immense soleil, beaucoup d'étudiants étaient dehors. Anaëlle aperçut un groupe de filles discutant, leur jetant de temps en temps des regards furtifs; d'autres étudiants, comme étudiantes, prononcèrent leurs prénoms et parlèrent ensuite à toute vitesse, si bien qu'elle ne comprit pas un traitre mot. Pas qu'elle s'intéresse à ce que les autres pensent...enfin si, tout de même un peu. Elle aurait tout de même aimé savoir ce qu'ils pensaient, en les voyant ainsi arriver, main dans la main, avec Anaëlle portant son blouson. Un ricanement se fit entendre, et l'étreinte de la jeune femme se resserra autour de la main d'Aaron. Ne pas faire attention, ne pas faire attention aux autres. Elle avait l'impression très désagréable qu'ils étaient au centre du ring, et que l'on s'apprêtait à lâcher des lions enragés sur eux. Et que tous ces étudiants étaient venus assister au massacre, avec un rictus satisfait aux lèvres.

    Lorsque la résidence apparut devant leurs yeux, Anaëlle fut soulagée. Enfin à l'abri des regards et des opinions désagréables des autres. Elle poussa la porte de la résidence, et la laissa entrouverte pour qu'Aaron puisse entrer à sa suite. Une fois devant la porte de sa chambre, il surveilla bien que personne n'était dans les parages, avant d'entrer. Les garçons sont interdits dans les chambres des filles, et vice versa. Mais bon, qui respecte les règlements, de nos jours ?
    La chambre était immense. En même temps, nous sommes dans un pensionnat-université de riches, donc normal. Les deux lits des jeunes filles étaient côte à côte, avec à côté une table de nuit et un bureau pour chacune ; puis deux grandes armoires. Des fenêtres donnaient sur le parc de l'université. Anaëlle ferma d'ailleurs les rideaux, elle n'avait pas envie que toute l'université la regarde se changer. A quelques mètres du lit de droite se trouvait une porte, pour la salle de bains.

    Il lui enleva son blouson et lui déposa un baiser sur la joue. Elle esquissa un sourire et se retourna pour lui faire face, avant de hausser les épaules; De toute façon, elle devait vivre dans cette chambre pendant ses années université, donc...
    Elle s'approcha de son armoire et l'ouvrit, tandis qu'Aaron s'allongeait sur le lit de sa colocataire. Elle commença à déboutonner sa chemise lorsqu'elle sentit un regard fixé sur elle, et elle se retourna. Aaron la fixait, avec une lueur pétillante dans ses yeux. Elle déglutit, un peu gênée. Puis, lorsqu'il reprit la parole, sa voix était plus bizarre que d'habitude, il semblait...stressé. Elle se mordit la lèvre, et esquissa un sourire.

    « De toute façon, j'ai pas grand chose à te prêter...elle se retourna, et défit un autre bouton de sa chemise, mais sentit qu'Aaron ne la lâchait pas des yeux. Un léger sourire se dessina sur son visage, et elle se retourna à nouveau vers lui.
    Je voudrais me changer, ça t'embêterais de te..tourner ? » C'était peut-être absurde de lui demander cela, mais elle ne savait pas vraiment ce qu'ils étaient, pas encore. Pas avant qu'elle ne les aient entendus de sa bouche, les trois mots, et qu'elle aussi les aient prononcés.

    Elle échangea sa chemise trempée contre un tee-shirt blanc; et sa jupe contre un jean noir. Lorsqu'elle se retourna vers Aaron...il la regardait fixement, les yeux toujours pétillants. Elle s'approcha et finit par s'allonger à côté de lui, sur le lit qui n'était pas le sien. Elle tourna la tête, et leurs visages se retrouvèrent si près que si elle bougeait d'un millimètre en avant, elle l'embrassait. Gênée, elle s'éloigna de quelques centimètres et, après quelques instants, sa bouche s'ouvrit sans qu'elle le le lui ai donné l'ordre.

    « Ça te dérangerais de me fixer un peu plus au nord ? Pas que j'aime pas ça mais bon... »
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Aaron N. Hellwood

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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptySam 4 Avr - 21:25

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« Painting all my dreams the color of your smile »

    Finir sa journée, ou plutôt aller dans la chambre d'Anaëlle en cette fin de journée ne faisait absolument pas parti des plans d'Aaron. Comme il le pensait depuis ce matin, le programme de la soirée se résumerait à un programme divertissant devant la télé. À vrai dire, il ignorait totalement la suite des événements. Depuis qu'il l'avait retrouvé dans ce parc tout ce qui se passait lui échappait complètement, il ne pouvait donc prévoir la suite des choses, et c'était surement mieux ainsi. Il valait mieux ne pas savoir ce qui produirait par la suite, c'était trop facile. Et Aaron était plutôt satisfait de lui jusque là, il n'avait pas encore fait de boulette. Il était rare que le jeune homme ici présent ne fasse pas de boulette avec une fille, généralement il était assez confus dans ces propres propos, ou alors assez souvent il voulait faire bien et finissait toujours par faire mal. Dans ce cas, la majorité des filles le prenaient mal et partaient rapidement, et l'autre minorité rigolait, il n'y avait pourtant rien de drôle mais c'était « trognon, trop choux ». Tant mieux après tout, même si Aaron se sentait toujours un peu débile sur le moment.

    En ce moment il avait l'impression d'être pire que débile, si ça existait. Parce que là il avait fait pire que la complimenter sur sa cravate. Non là depuis toute à l'heure il regardait au mauvais endroit et il le savait bien, c'était surement ça le problème. Et portant, il essayait de relever le regard à la hauteur de ses yeux et quand il y arrivait, il ne pouvait cacher sa fierté. Mais très rapidement son regard revenait à ce même point de départ. Heureusement pour lui elle se changea rapidement, même si pour cela il avait fallut qu'il se retourne. D'ailleurs c'était bien mieux ainsi. Enfin dommage parce que sincèrement il aimait beaucoup la manière dont elle s'était habillée juste avant, c'était très distinguée. Alors que là, ça changeait radicalement de style, un t-shirt et un pantalon. Une des qualités d'Anaëlle c'est qu'elle pouvait s'habiller avec tout et n'importe quoi, ça lui irait toujours parfaitement. En même temps Aaron l'aimait. L'amour rend aveugle, enfin pour le cas présent absolument pas, tout lui allait toujours à ravir. D'ailleurs le fait qu'il aime autant et légèrement embêtant pour Aaron. Il l'aimait mais surement beaucoup plus qu'elle. C'était certain même, lui l'aimait depuis le début de leur rencontre ou presque, alors qu'elle. Il l'ignorait et ne voulait pas savoir. C'était surement de là que venait le blocage, le blocage de lui dire je t'aime, il ne savait pas comment ses trois petits mots seraient reçus par Anaëlle. Il avait trop peur de la faire fuir en le lui disant. C'était pour cette raison qu'il s'abstenait de les dire, et si par malheur il les lui disait et qu'elle le quittait, il ne s'en remettrait jamais.

    Aaron avait un gros défaut, qu'il cachait avec beaucoup d'aisance, sa sensibilité. En effet le jeune homme pouvait très vite être affecté par n'importe quoi, le plus souvent il s'agissait de ses problèmes avec les filles. Combien de fois Aaron avait souffert à cause des filles ? Parce qu'elles le quittaient le plus souvent avant que lui n'y ai pensé, et c'était la même raison à chaque fois. Sa jalousie maladive. Elles ne supportaient pas ça, ou bien certaines se lassaient très facilement de son humour. D'autres ne l'aimaient pas tout simplement, elles ne l'aimaient pas mais sortaient avec lui pour se donner un style. Aaron ne comprenait pas ça. Il ne comprenait pas le fait de sortir avec une personne alors que l'on est pas sur des sentiments qu'on éprouve à son égard. Et il avait bien peur que ce soit le cas avec Anaëlle, il avait tellement peur que ça recommence comme cette nuit là. Et rien ne lui disait que ça ne se passerait pas ainsi. D'accord il lui avait manqué, mais peut-être plus comme un meilleur ami qu'autres choses ? Et si au final elle se rendait compte qu'elle ne pouvait pas le traité comme un … petit-ami mais comme un ami. Une autre énorme déception qui ferait souffrir atrocement Aaron. Il ne pourrait pas endurer ça et il le savait. Il voulait qu'elle lui dise si elle l'aimait et si oui comme quoi. Elle lui avait pourtant déjà dit mais il avait besoin d'être rassuré. Sauf qu'il savait parfaitement qu'Anaëlle ne lui dirait pas cette expression qu'il attendait d'elle, pas temps qu'il ne l'aurait pas dit. C'était une chose qui devait le stressé en ce moment même.

    Il s'était allongé, sur le lit de sa colocataire, essayant de penser à autre choses, de se changer les idées. Mais c'était la chose la plus impossible à faire en ce moment même. Car quoi qu'il pense, chacune de ses pensées retournait sur la même personne : Anaëlle. Et c'était encore plus dur de ne pas penser à elle alors qu'elle était présente dans la même pièce que lui, le fait était qu'une plus cette pièce était sa chambre. C'était une grande chambre, jamais il n'aurait pensé pouvoir avoir une aussi spacieuse chambre dans une résidence universitaire. Quand il avait découvert la sienne, il était retourné à l'accueil aussitôt pour demander sa vrai chambre. Il était retourné abasourdi vers la chambre qu'on lui avait indiqué. Tout ça pour lui, s'en était presque … choquant. Mais Anaëlle, elle, ne paraissait pas plus étonnée de ça. Elle avait eu l'habitude de toutes ses choses, elle avait été élevé dans ce milieu là, Aaron pas. Et une autre crainte d'Aaron était que leur deux milieu les séparent. Heureusement pour eux, ils étaient tous les deux bien au-dessus de ça. C'est fou toutes les peurs qu'on peut ressentir en pensant à une personne, ou plutôt à une relation qu'on entretient avec elle. Aaron tentait de nouveau de les effacer de sa mémoire et de se reconcentrer sur elle.

    D'ailleurs il lui en fallut peu pour reconcentrer ses pensées sur elle, en effet, elle venait de s'installer en face de lui. Dans la même position que lui, si bien que si Aaron avançait son visage d'un seul petit millimètre, il touchait son visage. Sauf que rapidement elle se recula. Elle avait remarqué. Elle venait de lui faire comprendre. La première gaffe de la journée par Aaron Nate Hellwood, mesdames et monsieurs. Il sentait tellement idiot, mais surtout pervers, comme ces garçons ce soir là, ces garçons qui l'avaient mal regardé et qui ne pensait qu'à une chose. Qu'il se sentait stupide. Aaron s'assit aussitôt sur le bord du lit, réflechissant au regard qu'il venait de faire. Aaron avait la chance de se remettre en cause très rapidement. Si bien qu'une fois s'être traité de tous les noms dans sa tête, Aaron tourna doucement celle-ci avec une mine assez gêné et murmura un petit « Désolé. » tel un petit garçon de quatre ans qui venait de faire la plus grosse bêtise de sa vie.

    Il n'osait plus parler, il se sentait tellement mal à l'aise qu'il avait trop peur d'ouvrir la bouche ou de bouger son regard et de faire de nouveau une connerie. Mais soudainement, Aaron se retourna et s'assya un tailleur sur le lit face à Anaëlle, il la regardait juste, intensément, plongeant son regard chocolat qui n'était plus aussi pétillant qu'avant dans celui d'Anaëlle. Il attrapa la main de cette dernière, et sans savoir comment et pourquoi Aaron ouvrit la bouche. Il savait qu'il ne fallait pas qu'il parle de ça et que surement après ça elle ne lui reparlerait plus, qu'elle le quitterait et qe ça serait finit. Mais il fallait qu'ils en parlent, qu'il lui dise et maintenant.

    « Toute à l'heure, tu te souviens, tu m'as dit que tu avais écouté tous mes messages non ? Il n'attendait pas de réponse, il la connaissait déjà. Son regard se voulait de plus en plus profond. Il ne savait pas pourquoi il allait dire ça mais il allait le dire. Donc ça veut dire que tu as entendu ce message où je disais que … je disais que je... il y était presque il y était presque et il avait besoin de le lui dire. Il regarda sa main dans celle d'Anaëlle et c'est à cette vision qu'il trouva la force de continuer sa phrase.Que je t'aime. »
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Anaëlle L. Andrews
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyDim 5 Avr - 10:05

    « Three words, eight letters.
    Say it, and I'm yours. »


    Anaëlle se mordit la lèvre et baissa les yeux, un peu gênée d'avoir dit ça. C'était dans son habitude de dire les choses comme elles venaient, ce qui avait le don de gêner la plupart du temps les personnes qui recevaient ses remarques. Quand elle avait remarqué que le regard d'Aaron se faisait de plus en plus insistant, et pas forcément au bon endroit, elle n'avait donc pu s'empêcher de faire une remarque.

    Ce n'était pas dans son intention de le gêner, ou de lui faire comprendre qu'elle le considérait comme un pervers de première. Ce n'était pas le cas, elle le savait. Des années qu'ils se connaissaient, et jamais il n'avait eu un geste déplacé à son égard, lorsqu'ils étaient amis. Sauf le jour de ses 17 ans. Un baiser, un simple baiser.

    Aaron s'écarta rapidement d'elle, pour s'asseoir au bord du lit. Anaëlle faillit ouvrir la bouche pour lui dire de se rallonger à côté d'elle, elle faillit même s'excuser pour sa remarque. Pourtant, ce n'était pas à elle de s'excuser, elle n'avait que dit ce qu'elle avait constaté. Mais elle avait l'impression d'avoir brisé leur moment, le moment magique qu'ils vivaient depuis qu'ils s'étaient embrassés dans le parc. Et elle n'avait pas voulu briser ce moment, cette bulle de bonheur.

    Il se retourna vers elle, et articula un « Désolé. ». Elle déglutit et se redressa, il lui tournait toujours le dos et semblait plongé dans ses pensées. Elle se mordit la lèvre ; elle aurait aimé être capable de savoir ce qu'il pensait, à cet instant précis. Mais elle en était incapable. Elle devait dire quelque chose, n'importe quoi, pour qu'il se tourne vers elle, la regarde à nouveau. Mais elle ne savait pas quoi. Elle approcha sa main de son dos, avec l'intention de le toucher pour qu'il se retourne, mais à cet instant précis, sans qu'elle n'aie à le faire, il lui fit face, installé en tailleur. Il plongea son regard dans le sien, et Anaëlle sentit des frissons lui remonter le long de la colonne vertébrale. Ses mains recommencèrent à trembler, et elle s'empressa de les cacher sous ses cuisses.

    Ce qui s'était passé dans la tête d'Aaron pour qu'il la regarde comme ça, elle aurait aimé le savoir. Elle avait l'impression qu'il pouvait voir à travers elle, son passé, son présent, ses sentiments, tout. Elle se sentit rougir, et les battements de son coeur s'accélérer. C'était Aaron, bon sang. Elle le connaissait depuis plusieurs années, ils avaient passé énormément de temps ensemble, elle savait qu'il était bordélique, jaloux, possessif, parfois un peu boulet sur les bords...elle essayait de se concentrer sur ses défauts, mais elle ne parvenait pas à atténuer les battements de son coeur. Malgré tout cela, il...lui faisait quelque chose, quelque chose qu'elle n'avait jamais ressenti pour personne auparavant. Même avec tous ces défauts, elle...

    Anaëlle stoppa le cours de ses pensées, se rendant compte de ce qu'elle ressentait pour lui. C'était..énorme, tellement énorme qu'elle en avait peur. Ils avaient été amis pendant tout ce temps, ils connaissaient l'autre sur le bout des doigts. Était-ce possible que ses sentiments pour lui aient à ce point changés, et en une nuit ? Apparemment oui.

    Aaron prit sa main dans la sienne, et elle eut peur qu'il remarque à quel point elle tremblait. Mais il semblait beaucoup plus préoccupé par ce qu'il allait dire que l'état de sa main, et dans un sens, c'était tant mieux. Parce qu'elle savait que s'il lui demandait pourquoi elle tremblait, ils en parviendraient aux trois mots, huit lettres. Et elle ne savait pas si elle était prête à les prononcer. Même si elle savait ce qu'elle ressentait.

    Elle sentit son coeur s'accélérer encore un peu lorsqu'il commença à parler. Mais où voulait-il en venir, avec ça ? Elle n'avait pas envie de parler encore de cette période de sa vie, qui était sans doute la pire. Mais il ne voulait pas parler de ça, elle le sentait. La jeune femme se sentit prise d'un vertige lorsqu'il continua. Car enfin, elle voyait où il voulait en venir.

    Comment est ce possible que trois mots simples, huit lettres, provoquent un tel remue-ménage ? Aucune idée. Il l'avait dit, et elle avait sentit, dès le moment où il avait prononcé les trois mots, qu'elle ressentait la même chose. Elle qui, quelques secondes plus tôt, pensait qu'elle n'était pas prête à le dire, se sentait désormais parfaitement préparée. De toute façon, elle ne pouvait pas le regarder dans le blanc des yeux, l'écouter lui dire qu'il l'aimait, et ne pas lui répondre la même chose. C'aurait été atroce, pour lui. Elle ne pouvait se contenter d'un « J'adore passer du temps avec toi » ; d'autant plus que ça ne correspondait pas à la situation. Ce genre de phrase pourrie, c'est pour les amis, alors que ceux qui s'aiment se le disent clairement.

    « Je... »

    Elle pouvait le faire, elle pouvait le dire. Elle savait que cette phrase, sa réponse, marquerait réellement la fin de leurs 4 années d'amitié, et marquerait sûrement le début d'autre chose, de beaucoup plus...fort. Elle le savait, et c'était justement ça, qui la motivait à continuer. La vision d'elle dans les bras d'Aaron, de se réveiller à ses côtés tous les jours, de rire à ses blagues parfois nulles mais uniquement parce qu'il est tellement sexy lorsqu'il essaye de la faire rire...et l'embrasser, encore et encore. Il l'avait sauvée, sauvée d'une spirale infernale sans fin, au début de leur rencontre. Il l'avait aidée, fait rire, consolée, fais manger de la gelée alors qu'elle détestait ça, serrée dans ses bras, libérée de l'étreinte de pervers...il avait tout fait pour elle, tout. Il l'avait embrassée ; chose qui n'était pas au programme de leur amitié. Mais elle était sans doute programmée pour la suite, la suite de A&A. Quoi de plus beau que des meilleurs amis qui tombent amoureux ?

    Levant les yeux vers lui, elle regarda dans ses yeux chocolats, et y trouva la force de continuer. La force que ce qu'elle allait lui dire était la pure et simple vérité.

    « Je t'aime, Aaron. »

    Elle avait conscience de l'énormité de ce qu'elle venait de dire, de l'impact que cela aurait sur le coeur d'Aaron. Elle l'aimait, maintenant plus que tout en ce bas monde. Ne baissant pas les yeux, elle serra sa main dans la sienne et s'approcha lentement, avant de poser ses lèvres contre les siennes.
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyDim 5 Avr - 14:48

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    Il ne savait pas comment, il ne savait pas pourquoi mais il l'avait dit. Il s'était pourtant, persuadé depuis le début qu'il ne fallait pas qu'il le dise. Il savait très bien que c'était trois mots tellement important, que la réaction de la personne à qui ils étaient adressés pouvait être plutôt surprenante. Aaron n'avait jamais dit ça à personne, enfin si à sa famille évidemment, mais pas à de petite-amie. Enfin pas à ses souvenirs, mais il se pouvait très bien qu'il l'ai dit au moins une fois, d'où son expérience face à ça. En fait, il l'avait dit, quand il habitait encore aux États-Unis. Et la réaction qu'avait eu cette jeune fille l'avait plus que surpris, il avait été complètement sous le choc étant donné qu'elle s'était mise à rigoler et lui avait demander de lui expliquer la blague. Parce que apparemment c'était une blague de dire qu'on aime une personne. Encore un mystère de l'esprit féminin qu'Aaron ne comprenait toujours pas. Le pire c'est quand il lui avait répondu qu'il était sérieux, elle avait éclaté de rire encore plus qu'elle ne le faisait déjà. La conclusion qu'en avait tiré le jeune homme était de ne plus jamais, jamais ne redire ça à n'importe quelle fille. Sauf que, Anaëlle n'était pas n'importe quelle fille, Anaëlle c'était Anaëlle. Il connaissait tous ses défauts comme toutes ses qualités. D'ailleurs si avant qu'il l'embrasse ce soir là, on lui avait d'énumérer ses qualités Aaron aurait surement trouvé plus de défauts. Même si il était amoureux d'elle, Aaron ne s'était pas voilà la face et avait bien distingué ses défauts. Bien sur Aaron, aujourd'hui, ne retenait que ses qualités. Par contre, elle, pouvait surement faire une liste entière de tous es défauts, lui aussi d'ailleurs. Il pouvait écrire une liste complète de chacun de ses défauts avec un exemple avec.

    Et très étrangement Anaëlle avait réussi à le supporter malgré ça, il se demandait toujours comment elle avait réussi d'ailleurs. Comment avait-elle put le supporter alors qu'il venait de lui perdre son lecteur mp3 dans sa chambre. En même temps c'était quelques semaines après leur rencontre et Anaëlle ignorait encore à quel point Aaron était bordélique. Et naïvement elle lui avait prêté son nouveau mp3, naïvement et surtout bêtement Aaron avait promis d'en prendre soin. Le lendemain il ne le trouvait plus, il l'avait perdu. Il lui fallut deux semaines pour retrouver le pauvre petit baladeur sous un amas de vêtements. Le pire dans tout ça c'est qu'il avait osé lui rendre en lui donnant toutes les explications d'où se trouvait l'objet. Qu'est ce qu'il pouvait être idiot quand il était petit, heureusement pour lui en grandissant il s'était calmé. Enfin pas énormément non plus. Ils avaient tous les deux changés depuis 4 ans, tous les deux évolués à leurs manières mais pas l'un sans l'autre. Ils grandissaient ensemble partageant leur accords et leurs désaccords, partageant tous ensembles. C'était justement ça qui les poussaient à se taquiner facilement, enfin c'était souvent Aaron qui prenait la mouche puis qui commençait à taper sur les nerfs d'Anaëlle et ainsi de suite. Malgré tout, chaque petite dispute se finissait pas une réconciliation : chez Anaëlle dans sa chambre devant une vielle série américaine.

    Mais là ce n'était pas la même chose, ils étaient dans sa chambre, pas sur son lit et ils ne venaient pas de se disputer. Bien au contraire. Il venait de lui avouer qu'il l'aimait, qu'il l'aimait non pas comme un meilleur ami aime sa meilleure amie, mais comme un garçon aime une fille, comme un petit-ami aime sa petite amie. Enfin ça encore ça restait à être confirmé, qui lui disait que c'était la même chose. Personne n'avait prévenu Aaron que si il disait ça elle pouvait lui répondre le truc basique qui veut tout simplement dire « T'es gentil, t'es mignon, mais je t'adore. ». Il savait qu'il allait l'entendre et il essayait de s'y préparer depuis qu'il avait de nouveau ouvert sa bouche. Sauf que là ce n'était pas ça. Il sentait sa main tremblée, il ignorait pourquoi, pourquoi sa main tremblait et pourquoi elle n'arrivait pas à terminer sa phrase. Aaron sentait que son coeur allait explosé. Elle n'allait pas lui dire ça, et rien qu'à cette idée le coeur d'Aaron commença à battre encore plus fort. Ce regard, ce regard voulait tout dire, ou presque il fallait juste qu'elle parle. Et elle le dit, le coeur d'Aaron loupa un battement. Elle lui avait dit, elle l'aimait, elle l'aimait. Aaron se repassait en boucle les trois petits mots dans sa tête. Tellement de fois il avait espéré qu'elle les lui dise, comme aujourd'hui, et ce jour avait finit par arrivé. Anaëlle ne devait surement pas se rendre compte à quel point c'était important, à quel point ce qu'elle venait de dire comptait pour lui.

    Aaron sentit alors les lèvres d'Anaëlle venir de nouveau au contact des siennes. Sans réfléchir aux conséquences, parce qu'il n'y allait surement pas en avoir de négatives, Aaron prolongea ce baiser. Cette vague de frisson se propagea pour la énième fois sur ses bras, mais qu'importe il l'aimait. Il n'avait put peur de le penser, ni même de le dire, parce qu'il savait maintenant que c'était réciproque. Et ce sentiment de réciprocité mélangé à celui de l'amour était comme être sur un petit nuage, un petit nuage qu'on ne veut plus quittés après s'y être installés. Aaron comprenait réellement aujourd'hui ce que c'était d'être amoureux. Il l'avait découvert il y a quelques heures de cela, et il le découvrait encore maintenant. Il était rassuré et savait désormais que si il l'embrassait elle ne repousserait pas, que si il la prenait dans ses bras, elle ne partirait pas. Aaron était heureux. Petit détail assez gênant qui venait tout gâcher, le fait d'être sur le lit de la colocataire d'Anaëlle. Aaron détacha doucement ses lèvres à contre coeur et examina la situation pour pouvoir bouger sans trop casser la situation. Enfin dans tous les cas il briserai le moment. Il fallait mieux qu'il s'y prenne bien quand même. Il conserva la main d'Anaëlle dans la sienne tout en se levant de ce lit, détourna celui-ci pour venir s'installer sur celui d'Anaëlle. Il n'y avait aucune différence entre les deux si ce n'est que leur intimité. Aaron afficha un petit sourire avant de s'assoir sur le bord de lit de son … amoureuse. Il laissa Anaëlle s'installer sur ces genoux avant de nouveau l'embrasser. Personne, non personne ne pouvais comprendre ce qu'il ressentait à cet instant. Personne ne pouvait comprendre le sentiment qu'Aaron ressentait, ce sentiment qui vous donne l'impression d'être seuls au monde avec celle que vous aimez. C'était magique. Aaron glissa alors une de ses mains dans le bas du dos d'Anaëlle tandis que sa main gauche vint se glisser dans la chevelure de la jeune fille pour ensuite descendre doucement le long de sa colonne vertébrale.

    Rien ne pouvait percer cette bulle. Aaron en était persuadé. Enfin il en était persuadé jusqu'à ce qu'il entende ce bruit. Ce frappement contre la porte. Aaron ne voulait pas s'en soucier, jusqu'à ce qu'il comprenne que la personne voulait vraiment rentré. Aaron en faisant attention laissa Anaëlle se lever, puis à son tour se dirigea vers la porte de la chambre. Il ne comprenait pas qui pouvait venir toquer à ce moment là, à cette heure-ci d'habitude tous les élèves étaient sortis. Visiblement pas tous. Aaron se redonna un petit coup de main dans les cheveux histoire de paraître présentable et tira son t-shirt vers le haut en le décollant légèrement de son torse. Il ouvrit la porte et là. Le choc. Une surveillante. Aaron avait beaucoup de respect pour l'administration de l'école mais pas à ce moment là.

    « Euh repassez plus tard s'il vous plaît. Naturellement, comme si c'était la chose la plus banale qu'un garçon soit dans la chambre d'une fille. Il la regarda avec un de ses grands sourires forcés puis ferma la porte aussitôt. La personne frappa de nouveau à la porte. Aaron soupira, exaspéré. Il sourit de nouveau, toujours avec ce sourire faussement angélique. J'étais sérieux là. Plus tard ça veut dire, pas maintenant, pas aujourd'hui, plus tard quoi. Merci.  À vrai dire la personne parlait mais Aaron n'avait pas du tout écouté ce qu'elle disait, apparemment le règlement interdisait ça. Quelle précision. Il ne savait pas de quoi elle parlait et il s'en fichait complètement. Il ferma la porte à clé. Puis revint avec un immense sourire vers Anaëlle tout content de lui mais sachant pertinemment qu'elle allait revenir. Il s'en fichait. Il s'assit de nouveau aux côtés d'Anaëlle et déposa un baiser sur son front. Les gens de nos jours, j'te jure, aucun respect. Le sourire d'Aaron s'agrandit faiblement puis aussitôt les lèvres d'Aaron revinrent à leur activité favorite depuis une heure : l'embrasser !
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyDim 5 Avr - 20:35



    « So this is a way,
    that I say I need You »



    Anaëlle savait que la vie était loin d'être un conte de fées. Qu'elle ne trouverait pas dans le premier venu son prince charmant, qu'elle épouserait et avec lequel elle vivrait heureuse pour la fin de ses jours, et patati et patata. Elle n'avait jamais vraiment cru au prince charmant, enfin si, toute petite, mais comme tous les enfants qui ont besoin de croire aux contes de fées. Dans une relation amoureuse, rien n'était parfait, jamais. Il y avait des hauts et des bas, parfois plus de bas. Des jalousies, des mensonges, des trahisons, des secrets bien gardés, des disputes violentes, des baisers passionnés. Des œillades, des sourire en coin, des vases qui se brisent et des cœurs qui éclatent en morceaux.

    Mais elle n'avait pas peur de tout cela. Elle avait tellement souffert par le passé qu'elle n'avait plus peur de souffrir, la souffrance même ne la touchait plus. Et puis, elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait pas s'imaginer Aaron en train d'embrasser une autre fille qu'elle, voir ses yeux pétiller en regardant une autre personne qu'elle. Elle ne voulait pas qu'il lui brise le cœur, comme les autres, auparavant. Elle ne voulait pas penser au futur, pour une fois, elle voulait se concentrer sur le présent. Sur le fait qu'elle venait de lui dire ce qu'elle ressentait. Elle avait tellement cherché à savoir ce qui s'était passé dans sa tête, dans son cœur depuis qu'il l'avait embrassée pour la première fois, depuis qu'ils avaient terminé ensemble dans le même lit, sans trop que cela ne soit prémédité...et maintenant qu'elle savait ce qui se passait, qu'elle pouvait mettre un nom sur ce qu'elle ressentait, elle était comme libérée d'un poids. Amoureuse, elle était amoureuse. Comme jamais elle ne l'avait été.

    La chute serait certes d'autant plus dure, si jamais Aaron lui lâchait la main, la laissait tomber dans le ravin dont il l'avait rattrapée quatre années plus tôt. Parce qu'elle l'aimait comme jamais elle n'avait aimé auparavant, au delà des limites du possible, elle avait parfois même l'impression que son cœur allait exploser tellement les battements étaient rapides. S'il lui brisait le cœur, elle n'en survivrait sans doute pas. Parce que, en plus de perdre son petit ami, elle perdrait son meilleur ami, son confident. La personne qui savait toujours trouver les mots justes pour la rassurer, la consoler, la faire rire. Celle qui la soutenait, quelle que soit sa décision.

    Il s'écarta légèrement d'elle, quelque chose semblait le gêner. Elle se mordit la lèvre, se demandant si c'était de sa faute, si elle avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Mais non ; lorsqu'il se leva du lit et l'entraina par la main, elle comprit. Hum, ils étaient sur le lit de sa colocataire, ce n'était pas l'endroit idéal pour...ce qui allait forcément suivre. Esquissant un sourire, elle s'installa sur les genoux d'Aaron, qui venait de s'asseoir cette fois-ci sur le lit d'Anaëlle, et redéposa ses lèvres sur les siennes. Elle sentit des frissons la parcourir tandis que l'une de ses mains descendait le long de son dos, et passa ses mains derrière son cou.

    Mais évidemment, la bulle de bonheur et d'amour qui les avaient entourés pendant les dernières minutes éclata soudainement lorsque quelqu'un frappa à la porte. Fronçant les sourcils, elle tourna la tête vers la porte, et finit par descendre des genoux d'Aaron, avant de s'asseoir sur son lit. Sa colocataire ne rentrait jamais avant 20 heures dans la chambre; il était...jetant un coup d'oeil à son réveil, Anaëlle retint un hoquet de surprise. Déjà 19 heures ? Et si sa coloc' était rentrée plus tôt, pour une fois ? C'était pas le moment...

    Au son de la voix d'Aaron, Anaëlle comprit que c'était une surveillante. Elle déglutit. Les garçons n'étaient pas autorisés dans les chambres des filles, et vice versa. Le règlement était très stricte à ce propos. Et pourtant, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde d'être dans la chambre d'une fille, Aaron remballa poliment mais fermement la surveillante ; puis ferma la porte à clé. Un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille.

    « J'ignorais que tu avait un don pour remballer les membres de l'administration...elle sourit, puis baissa les yeux. Tu vas m'attirer des problèmes, en étant dans ma chambre. »

    Comme si elle en avait quelque chose à faire, d'avoir des problèmes. Tout ce qui importait, c'était elle et lui. Comme pour confirmer ses pensées, Aaron s'approcha à nouveau d'elle et l'embrassa. Elle s'empressa de lui rendre son baiser, et glissa l'une de ses mains sous sa chemise. Si sa colocataire décidait de rentrer plus tôt, Anaëlle espérait qu'elle comprendrait en voyant la porte fermée à clef. Si la surveillante revenait à la charge, ils n'ouvriraient plus la porte, tout simplement. Ils avaient autre chose à faire que de discuter sur le règlement imposé par l'université. Ils avaient à être heureux, à prendre leur bonheur en main. Et à profiter, de n'importe quel moment qui leur était donné.

    Un bruit de clés dans la serrure. Anaëlle entrouvrit les yeux. Elle était allongée dans son lit, Aaron à ses côtés, un bras autour de ses hanches, et dormant comme un bébé. A cette vision, un sourire se dessina sur ses lèvres. Le bruit de clé cessa, et quelqu'un toqua à la porte. Anaëlle se redressa, puis s'extirpa hors des draps avant d'enfiler le tee-shirt d'Aaron, dix fois trop grand pour elle mais bon, impossible de trouver ses vêtements. Elle s'approcha de la porte et l'entrouvrit légèrement, pour se retrouver nez à nez avec sa colocataire. Elle ne lui laissa pas le temps de parler, pour ne pas qu'elle réveille Aaron.

    « Hum je suis..avec quelqu'un..ça te dérangerais de passer plus tard..? »
    Entendant Aaron bouger, elle esquissa un léger sourire à sa colocataire, qui détailla son tee-shirt et ses pieds nus. Cette dernière acquiesça puis repartit. Anaëlle referma la porte, puis se redirigea vers Aaron, qui était réveillé. Elle s'installa à côté de lui et déposa un baiser sur sa joue.
    « Je t'ai emprunté ton tee-shirt..j'espère que ça te déranges pas. Elle ne put s'en empêcher, et ajouta. De toute façon, t'en as pas besoin... »

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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyDim 5 Avr - 21:18

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    Aaron n'aimait pas être dérangé, il n'aimait pas qu'on l'interrompe alors qu'il était concentré ou plutôt tranquille dans ce qu'il faisait. Cette surveillante était arrivée au mauvais moment et il ne se voyait pas respecté le règlement alors qu'elle ne respectait pas sa vie privé. Il s'était donc montré très clair et l'avait renvoyé de la chambre. Son insolence devait déjà être le sujet principal dans la salle des professeurs. Aaron était l'élève modèle, l'élève qui excellait dans chaque matière, l'élève le plus respectueux, l'élève modèle. Sauf qu'aujourd'hui il n'était pas comme ça, il ne voulait pas agir de la sorte, il voulait juste qu'on le laisse avec son amoureuse c'est tout. Cette surveillante avait en plus de ça insisté. Non mais je vous jure, de nos jours plus personne ne respecte plus personne. Enfin si, Aaron respectait Anaëlle. Il ne l'avait jamais jugé sur son aspect extérieur, n'avait jamais eu la moindre pensées perverse à son égard, parce qu'il ne voulait pas leur ressemblé. Parce qu'il avait vu l'expression d'Anaëlle quand ils lui tournaient autour, et à partir de là, Aaron s'était promis de ne jamais être comme eux. Il avait été dégouté. À partir de ce soir là, Aaron s'était juré de la traité comme la septième merveille du monde, parce qu'elle le méritait. Et ce baiser, ce baiser qu'il pensait de trop, qu'il avait jugé mal placé, aujourd'hui il l'acceptait. Et il avait appris que c'était bien d'être correcte avec une personne mais il y avait des limites à ça. Aaron souhaitait ne plus être aussi, aussi lui. Il voulait être plus mature tout en continuant à être aimable avec la gente féminine.

    Il pensait l'être. Il n'avait jamais reçu une reproche sur son attitude lorsqu'il avait une petite-amie. La seule qui lui faisait des reproches, qui osait lui faire des reproches. C'était Anaëlle, elle était franche, et Aaron appréciait son honnêté. Il aimait qu'elle vienne lui dire qu'il était insupportable, que c'était un gamin. Aaron et Anaëlle avaient toujours été honnêtes l'un envers l'autre, Aaron n'avait jamais menti à Anaëlle, il ne voulait pas essayé. Trop peur des conséquences qui s'en suivraient. Il avait peur de la réaction d'Anaëlle si jamais il mentait, il savait qu'il détruirait leur relation par un simple petit mensonge te préférait largement la franchise. C'était une question de sureté. Et puis de toute manière sur quoi Aaron pouvait lui mentir ? Il pouvait mentir en disant qu'il n'avait pas pensé à elle durant ces derniers mois, il mentirait en disant qu'il sortait tous les jours et rencontrait des tonnes de filles qui s'intéressaient juste à lui. Aaron ne voulait jamais avoir à mentir à Anaëlle, il ne voulait jamais lui faire de la peine. Parce qu'il savait. Il savait à quel point la souffrance l'avait touché, il savait que les garçons avaient tendance à lui briser le coeur facilement. Aaron à chaque fois se persuadait que lui valait beaucoup mieux qu'eux et à chaque rupture de la jeune femme il était là. Recevant ce fameux appel. Aaron n'était pas heureux, pourtant il avait toute les raisons de l'être, la fille qu'il aimait venait de se faire plaquer par son petit-copain. Mais lui était mal. En effet, elle était malheureuse, et si elle était malheureuse, il était malheureux.

    Aaron était revenu aux côtés d'Anaëlle après avoir fermé la porte au nez de la surveillante. Il allait avoir des problèmes, elle allait en avoir aussi. Mais cela l'importait peu, il s'en fichait, ce qu'il désirait là maintenant tout de suite, c'était Anaëlle. Il voulait juste être avec elle, qu'importe ce qu'ils faisaient, il voulait juste avoir le droit de sentir encore son parfum, il voulait avoir le droit de pouvoir caresser ses cheveux, il voulait l'entendre rires des millions de fois encore. Il voulait être avec elle. Depuis qu'elle lui avait dit ce qu'elle ressentait, Aaron se sentait beaucoup mieux. Il se sentait dix fois mieux. Il s'assit donc aux côtés de la jeune femme, reposant de nouveau ses lèvres sur les siennes glissant ses mains au bas de son dos. Il sentit à son tour les mains d'Anaëlle se glisser sous sa chemise. Cette fois ci ils savaient ce qu'ils faisaient, ils savaient les conséquences après ça. Aaron était confiant et savait que le lendemain matin elle serait là à ses côtés. Il ne se trompait pas. Aaron entendit un claquement de portes et ouvrit aussitôt peu à peu les yeux, légèrement aveuglé par le peu de lumière qu'il y avait à l'extérieur. De sa main Aaron toucha rapidement le matelas cherchant à confirmer sa pensée, à être sur qu'elle n'était pas partie, pas comme l'autre fois. Et il ne s'était pas trompé. Rapidement il découvrit Anaëlle portant son T-Shirt ce qui provoqua un éclat de rire chez le jeune homme. Elle était vraiment à croquer. Mais ce claquement de porte l'intriguait, c'était donc encore un membre de l'administration ? Si l'un d'entre eux l'avait vu dans cette tenue, Anaëlle et lui étaient complètement morts.

    « C'était qui ? » Sa voix était encore faible, en même temps il venait tout juste de se réveiller. Mais il se réveillait à ses côtés ce qui était totalement parfait. Les lèvres vinrent se poser sur sa joue et Aaron esquissa un petit sourire avant de passer son bras autour de la taille de la jeune fille. C'est vrai que là son T-shirt ne lui servirait pas. Un silence s'installa pendant qu'Aaron en profitait pour déposer de nouveau ses lèvres sur celles d'Anaëlle, déviant parfois sa trajectoire dans le coup de la jeune fille. Il sourit de nouveau avant de penser à quelques choses. Elle avait peut-être couché avec lui aujourd'hui mais il ignorait si elle avait couché avec quelqu'un entre leur première fois et aujourd'hui. Aaron boulet était de retour. Il fit une sorte de grimace faciale avant de complètement tirer le draps sur son bas de ventre. Il s'assit contre la tête de lit tout en se passant de temps à autres la main dans ses cheveux pour se recoiffer, parce que là ça ne devait pas être très beau à voir. Il tourna la tête vers Anaëlle se sentant complètement bête de ce qu'il allait poser comme question.

    « Dis moi Anaëlle … Je sais qu'on vient de voilà mais est ce que tu as euum rencontré quelqu'un durant ces quelques mois ? Alors là il avait touché le fond, il fallait qu'il se rattrape rapidement. Enfin je veux dire, une fille comme toi sans petit-ami c'est incroyable, t'imagines pas à quel point je me sens chanceux en ce moment même. Aaron si il avait put se serait frappé la tête contre un mur, il se sentait vraiment boulet, même pire que ça. Il avait voulu rattraper la chose et l'avait peut même aggraver en rajoutant une couche. Il fallait qu'il bouge enfin qu'il arrête de dire des conneries surtout. Tu sais quoi je vais peut-être aller me doucher hein ? »
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Anaëlle L. Andrews
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Anaëlle L. Andrews


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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyLun 6 Avr - 21:02

    « When I close my eyes
    I remember that kiss »



    Ils allaient avoir de sérieux problèmes avec l'administration. Anaëlle se souvenait de l'une de ses camarades de chambre qui avait passé la nuit avec un garçon, dans sa chambre à elle - Anaëlle n'était pas là à ce moment là, je vous rassure- . Une surveillante avait découvert le pot aux roses et avait réussi à...faire virer l'étudiante de l'université. Bah oui, ça ne rigole pas avec la discipline ici. C'était donc pourquoi Anaëlle avait eu une nouvelle colocataire au cours de l'année. Elle ne voulait pas qu'il lui arrive la même chose, certes, mais elle voulait profiter de toutes les secondes qu'elle pouvait passer avec Aaron. Parce qu'elle avait déjà trop perdu de mois à réfléchir à propos de ses sentiments, tous ces mois perdus, alors qu'elle aurait pu profiter de sa compagnie.

    Même si le tee-shirt d'Aaron était dix fois trop grand pour elle, et qu'elle avait des airs de petite fille nageant dans les vêtements trop grands de maman, elle appréciait porter ses vêtements. Son odeur était encore partout, et elle se sentait bien, même plus à l'aise que dans ses propres vêtements. Ce qui était un peu inquiétant, tout de même.

    « Ma coloc'. Elle a dit qu'elle passerait la nuit chez une amie; en dehors du campus. »

    En fait, ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait dit, c'était plutôt ce qu'Ana' lui avait limite ordonnée. D'ordinaire, c'était sa colocataire qui ramenait des copains à tout bout de champ et virait Anaëlle de leur chambre. Maintenant, c'était un peu à son tour de lui renvoyer l'ascenseur.
    Aaron passa un bras autour de sa taille, et elle esquissa un sourire avant de revenir se blottir à ses côtés. Un léger silence s'installa, et elle sentit les lèvres du jeune homme venir se balader dans son cou. Ces frissons, qui ne l'avaient pas quittée depuis que ses lèvres avaient prononcés les trois mots magiques, presque une heure plus tôt, se firent plus intenses. Elle avait été amoureuse plus d'une fois, mais ce sentiment qui s'était emparé d'elle depuis qu'elle avait recroisé son regard dans le parc, ce qu'elle avait ressenti lorsqu'il l'avait embrassée pour la première fois, puis lorsqu'elle avait passé ces mois loin de lui, ces tremblements qui s'emparaient de ses mains lorsqu'elle voulait lui répondre au téléphone, ce qui faisait qu'elle était incapable d'appuyer sur les touches correctement...ce cœur qui s'accélérait à la simple mention de son prénom, à la simple pensée à propos de lui...ces objets, ces gestes, toutes ces choses lui rappelaient quelque chose qu'il avait fait, ou dit, un objet qu'il avait touché, tout. Ses yeux, son sourire. Elle les avaient vus en permanence pendant ces mois loin de lui, et c'était une chose qui ne lui était jamais arrivée, avec n'importe qui. D'où la peur qui s'était emparée d'elle, l'incapacité à répondre à ses coups de fils. Geste qu'elle regrettait, d'ailleurs. Parce qu'au simple son de sa voix, à nouveau, elle aurait sans doute compris.

    Anaëlle rouvrit les yeux, et constata qu'Aaron s'était légèrement redressé dans son lit, et semblait..perturbé, perdu dans ses pensées. Elle fronça légèrement les sourcils, et plongea son regard dans le sien, se demandant ce qui pouvait le préoccuper ainsi.

    C'était dont ça...Anaëlle se mordit la lèvre inférieure. Disons qu'elle n'avait pas passé ces quelques mois seule. Mais elle n'avait pas vraiment eu de petits amis, c'était plutôt des relations sans lendemain, des garçons qui lui faisaient parfois du rentre dedans, et comme elle était trop perturbée par toutes ces pensées qui s'entrechoquaient dans son esprit, elle ne le repoussait pas, et évidemment, ça terminait dans une chambre. Deux fois, ça devait lui être arrivé, pas plus, ni moins. Deux idiots, qui avaient eu ce qu'ils voulaient, coucher avec elle. Elle n'y avait pas accordé grande importance, si bien que si aujourd'hui on lui demandait le nom de ces personnes, ou seulement une description physique, elle serait incapable de la faire. Parce que, lorsqu'elle les embrassaient, lorsqu'elle ouvrait les yeux et se trouvait seule dans un lit défait, dans une chambre qu'elle ne connaissait pas, une seule et unique personne occupait sa pensée : Aaron.

    Entendant la fin de sa phrase, elle rougit et détourna le regard. Bon d'accord, c'était pas très délicat de sa part de poser une question pareille, c'était plutôt boulet; et d'ajouter ça ensuite..mais peut importe, elle se sentait tout de même touchée par ses paroles, car elle savait qu'elles n'étaient pas seulement pour se rattraper de sa maladresse, mais qu'il pensait chacun des mots.

    Se doucher ? Pas question, Aaron Nate Hellwood n'irait nulle part. Voyant qu'il faisait mine de se lever, elle avança la main vers lui, pour lui dire de ne pas bouger.

    « J'ai...eu quelques aventures. Voyant le regard d'Aaron se faire légèrement...elle ne savait pas comment le qualifier, mais c'était une sorte de regard de chien battu, bref; elle s'empressa d'ajouter. Des histoires sans intérêt, je ne me souviens même plus d'eux, de toute manière. Je ne pouvais pas avoir une relation "normale" ;; pas après ce qui s'était passé entre nous, et pas quand une seule et unique personne occupait toutes mes pensées. Elle ajouta, baissant la voix, et au cas ou Aaron-le-boulet n'aurait pas compris. Toi. Elle marqua une pause, et un sourire se dessina sur son visage. Et hum, la douche, oui, c'est une bonne idée. »

    Elle avait dit cette dernière phrase sur le ton de la plaisanterie, mais elle n'en pensait pas moins. Son ventre gargouilla alors si fort qu'Aaron n'avait pi faire autrement que de l'entendre. Ils n'avaient même pas mangé leur repas, et elle mourrait de faim. Il était interdit d'avoir de la nourriture dans les chambres, mais Anaëlle avait son propre mini-frigo, dans un coin de la pièce. Lorsqu'une surveillante lui demandait de l'ouvrir, elle disait que c'était impossible, qu'il était gelé et qu'elle ne pouvait l'ouvrir, mais qu'elle voulait le garder, tradition de famille. Bref, un tissu de mensonges que la surveillante gobait toujours naïvement.

    Se levant du lit, elle traîna les pieds jusqu'à l'autre bout de la pièce, se baissa, et entrouvrit le mini-frigo rouge. Hum..il y avait des bouteilles d'alcool, vodka surtout. Mauvaise idée. Des mousses au chocolat. Hum, intéressant. Mais..non, quand même pas, pour qui allait-il la prendre ?! Des bouteilles d'eau, et des barres glacées au chocolat. Encore du chocolat. Oui, mais sans sa dose de chocolat par jour, la jeune femme est de mauvaise humeur. Elle sortit deux glaces du frigo, les prenant à une main, puis dans l'autre elle prit un bol de mousse au chocolat. Se rendant compte au dernier moment de ce qu'elle avait dans les mains, elle poussa un soupir. Pas fait exprès, juré. Elle rangea le bol et referma le frigo, avant de retourner sur son lit ; de poser l'une des glaces sur la table de nuit, et de commencer à manger l'autre. Aaron n'était plus là, sans doute était-il allé prendre sa douche. Il serait tout propre et sentirait tout bon après. Voilà une raison pour ne pas le tartiner de mousse au chocolat, n'est ce pas Ana' ?

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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyLun 6 Avr - 22:28

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« Painting all my dreams the color of your smile »

    Il avait le droit de demander n'est ce pas ? Il pouvait quand même lui demander si elle avait couché avec quelqu'un d'autres que lui, ou peut-être même plus que ça, si elle sortit avec un autre garçon. Et honnêtement cela ne l'aurait pas surpris, Anaëlle dégageait quelques choses d'assez fort, elle avait un charme irrésistible, il n'en connaissait pas un qui était venu lui demander son numéro pour la joindre par la suite. Sans oublier son adorable bouille, avec ce sourire, ce sourire radieux qui pouvait juste par un simple éclat illuminé une journée. Et pas uniquement physiquement, Anaëlle avait un caractère bien à elle, le caractère indéfinissable mais tellement attirant. Ce n'était pas son physique qui l'avait fait tombé sous son charme, c'était sa personnalité et ça il pouvait le juré. Certes Anaëlle était sublime, même bien plus que ça, mais ce n'était pas ce qui avait frappé Aaron en premier. La possibilité qu'elle soit sortie avec un autre durant ces quelques mois pouvait être vrai, elle aurait peut-être eu besoin de se changer les idées, d'oublier ce qu'elle aurait put qualifier d'erreur dans les bras d'un autre. Rien qu'à cette idée Aaron déglutit. Il ne pouvait pas s'imaginer Anaëlle ailleurs que dans ses bras, il ne la voyait pas embrasser un autre que lui. Pourtant il l'avait déjà vu plusieurs fois avec un type, il ne voyait pas un autre mots les qualifier, parce qu'à chaque fois ils la laissaient. Ils la laissaient tomber, comme un vieux jouets qu'on abandonne, et à chaque fois il entendait les mêmes refrains. Venant d'Anaëlle, d'abord lui disant que celui là était enfin le bon, qu'il lui apportait tout ce dont elle avait besoin. Et pour terminer c'était les larmes, les questions, puis les insultes, enfin ça encore c'était assez rare, juste une fois. Cette fois là Aaron l'avait provoqué, à vrai dire c'était la première fois qu'il la voyait dans un état pareil et avait très mal agit, elle avait mal réagit.

    Il s'y attendait. Il savait qu'elle n'était pas resté là à attendre. La preuve il venait de l'entendre de sa propre bouche. Des aventures d'un soir, même si c'était censé le rassuré, ce n'était pas totalement ça. Bien évidemment il était en quelques sortes satisfait de sa réponse, il voulait la vérité et il l'avait eu. Des histoires sans lendemain, c'est ce qu'elle avait dit mot pour mot. Au moins elle ne les avait pas revu depuis et ne les reverrait surement jamais et puis même, ils ne se souviendraient même plus d'elle. Enfin comment oublier une fille comme Anaëlle, Aaron savait par expérience que c'était impossible. Il aurait put lui en vouloir, sa jalousie maladive aurait prit le dessus et il serait parti en claquant la porte. Mais bien au contraire, il en lui en voulait même pas. Il n'avait pas le droit de lui en vouloir, c'était sa vie, elle faisait ce qu'il lui plaisait.

    La fin de sa phrase ne fit qu'agrandir le sourire timide qui se tenait sur le visage d'Aaron juste après avoir posé cette question. Il était touché par ce qu'elle venait de dire, enfin quel genre de garçons ne l'aurait pas été ? Elle avait pensé à lui, il lui avait manqué, elle tenait à lui. Elle tenait à lui, voilà ce qui pouvait encore plus mettre Aaron de bonne humeur. Mais pessimiste comme il l'était il sentait quelques choses de mauvais s'abattre sur lui, c'était certain. Il n'avait jamais vu quelqu'un heureux pour l'éternité, quelqu'un heureux pendant une semaine, encore oui, mais pas plus. Et là ce sourire, sur son visage à elle, non décidément rien pour l'instant ne pouvait briser sa bulle de bonheur. La précision en fin de phrase était assez … drôle. Anaëlle connaissait jusqu'au bout des doigts le côté boulet d'Aaron, en effet elle ne manquait pas de lui préciser qu'il s'agissait de lui. Comme si il ne savait pas. Et si vraiment il aurait voulut accentuer son côté boulet de première il aurait put ajouter quelques choses du style « Ah bon ? » mais il se retint. Il avait assez joué la carte de l'idiotie avec elle pour l'instant. Il fallait trouvé ses limites et là c'était stop.

    D'un seul coup une sorte de bruit sourd se fit entendre. Il remarqua les bras d'Anaëlle croisés sur son ventre et à cette vision Aaron ne put se retenir de rire. C'était bien son ventre, en même temps ils avaient loupé un repas ce qui était plutôt compréhensible. Il regarda Anaëlle avant de rire de nouveau puis de se lever. Plus sérieusement, il avait réellement besoin de prendre une douche, et comme elle l'avait bien dit c'était nécessaire. Aaron qui n'avait donc plus son T-Shirt chercha quelques choses à mettre sur lui, mais bien sûr son pantalon ou n'importe quoi qui aurait put couvrir le bas de son corps se trouvaient à l'autre bout de la pièce. Aaron tira donc sur le drap qui était sur lui et s'enveloppa dedans. Une fois à peu près « habillé », Aaron se leva du lit et à deux doigts près il se serait explosé sur le sol. Par chance il évita la chute. Il attrapa donc en passant devant eux chacun de ses vêtements puis se dirigea jusque dans la salle de bain. Qui était il fallait le dire, beaucoup mieux que la sienne. Elle était rangée, intacte chaque objet était parfaitement à sa place si bien qu'Aaron n'osait presque pas y toucher. Mais quand il fallait être propre il fallait être propre. Aaron attrapa donc le shampooing à la savoureuse odeur de la noix de coco puis attrapa un gel douche quelconque.

    Il sortit les cheveux encore plus frisés qu'avant. Il hésita en apercevant un fer à lisser de faire une opération lissage, mais cela ne lui paraissait pas utile, quoique c'était rapide il avait le cheveux court et il avait l'habitude. Quelques minutes plus tard Aaron sortait de la petite salle de bain, les cheveux lisse, dans la même tenue que la veille, sans le T-Shirt. Évidemment comment pouvait-il mettre ce dernier alors que c'était Anaëlle qui l'avait sur lui. Il se donna comme toujours ce petit coup de main dans ses cheveux qui étaient plus en bataille qu'autres choses. Sous son bras se trouvait les draps d'Anaëlle, il les avait emmenés avec lui jusque dans la douche ou presque. Il revenait donc tout fier vers elle, fier de ne pas avoir mouillé ses draps, parce qu'il aurait put. Avec Aaron la douche ressemblait aux grandes eaux du château de Versailles.

    Anaëlle mangeait tranquillement sa glace installée sur son lit, dans cet immense t-shirt qui lui appartenait, et Aaron ne tardait pas à casser ce parfait équilibre en lui faisant une petite frayeur. Le genre pas drôle du tout, qui ne faisait rire que lui. Et puis zut, il n'avait plus quatre ans, c'était mignon, voir marrant avant mais plus maintenant. Le coup de je fais semblant de jeter les draps pour ensuite les rattraper aussitôt c'était bien dépasser. Alors avec Aaron se contenta juste de recouvrir les jambes de la jeune femme tout en la laissant déguster cette glace. D'ailleurs il ignorait bien d'où elle sortait et il aurait aimé savoir d'où elle venait. Enfin pour l'instant son estomac criait famine et il étant qu'il mange. Son regard ne tarda pas à s'attarder sur la glace sur la table de nuit. Pour lui ou pas il allait la manger, il avait vraiment trop faim. Il attrapa donc la petite coupe puis s'installa sur le bureau qui faisait face au lit d'Anaëlle. Bien sûr il n'osait pas lui redemander son t-shirt, il ne pouvait pas, elle était vraiment trop adorable avec.

    « Et bien dis donc, on dirait que Mlle Andrews se fait plaisir aujourd'hui ! Aaron esquissa un petit sourire avant d'attaquer sa glace tout en observant Anaëlle terminer la sienne. Il ne savait pas trop quel parfum il dégustait mais ce qu'il savait c'est que c'était juste délicieux. Enfin en tout cas merci pour la glace. Parce que bon il avait un petit faim et si elle n'avait pas sorti cette glace de nulle part il se serait torturé l'estomac pendant encore des heures sans broncher. Aaron n'aimait pas se plaindre, il serait donc resté muet. Quoique si il y avait bien un truc que Aaron adorait par dessus tout question nourriture et Anaëlle le savait très bien, c'était la mousse au chocolat. Et même cette délicieuse glace ne battait pas ça. Franchement même si cette glace est succulente, la mousse au chocolat c'est bien meilleur. Il fit un immense sourire forcé avant de nouveau replonger son regard dans la petite coupe qui était maintenant presque vide. Et t'avais raison une douche n'était pas de trop. Maintenant mes cheveux sentent la « noix de coco et de lait d'amendes », y'avait marqué sur ta bouteille que ça fortifiait les cheveux, je n'ai pas plus m'empêché. Le come back : la mine de chien battue et Aaron le boulet à la fois. Aaron était chanceuse aujourd'hui !
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Anaëlle L. Andrews
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyMar 7 Avr - 21:08

    « And you and I are meant to be
    so even if the world falls down today »



    Parfois, Anaëlle se demandait comment elle avait fait pour ne pas le remarquer plus tôt. Lorsque son regard avait croisé le sien pour la première fois, elle se souvenait parfaitement de ce qu'elle avait ressenti, comme si leur rencontre venait de se passer. Une sorte de poing dans son ventre, lorsqu'elle avait croisé ses yeux chocolats. Un moment de silence. Puis, enfin, elle avait réussi à lui articuler un «merci». Etait-ce possible qu'elle l'aie aimée dès le départ, mais qu'elle se soit forcée, inconsciemment, à le voir comme un ami, pour ne pas souffrir à nouveau ? Elle n'en avait aucune idée. Mais elle ne pouvait stopper ces interrogations qui l'assaillaient. Si il ne l'avait pas embrassée, ce soir là, le jour de ses 17 ans, en seraient ils là en ce moment ? Sûrement pas; A moins qu'ils soient réellement faits l'un pour l'autre, et que, d'une façon ou d'une autre, ils étaient destinés à finir ensemble.

    Mais Anaëlle ne croyait plus à ce genre de conte de fées depuis que son premier amour lui avait brisé le coeur. Elle avait placé tellement d'espoirs dans cette relation, et s'était retrouvée déçue, très déçue. Depuis, plus aucun espoir, du moins elle essayait. Parce que cette peur la tenaille encore, cette peur d'être déçue, de tomber de haut et que personne ne soit là pour la rattraper.

    Il n'était pas là, mais toutes ses pensées convergeaient toujours vers lui, qu'elle le veuille ou non. C'était comme ça depuis leur premier baiser. Quoi qu'elle pense, quoi qu'elle fasse, elle revenait sans cesse à lui, à ses yeux, son visage, son sourire, ses blagues stupides. Même en étant allongée là, sur son lit, à manger sa glace, elle pensait à lui. Elle ne pouvait s'en empêcher. Elle se sentait comme une droguée, et elle ne savait pas encore si c'était quelque chose de bien ou pas. Elle ne devait pas espérer, elle ne devait pas être trop heureuse. Juste au cas où il lui briserait le cœur, comme tous les autres. Mais ce n'était pas n'importe quel garçon, cette fois ci. C'était Aaron. Et elle ne s'imaginait pas le perdre, elle ne voulait pas y penser. Si elle le perdait, elle en mourrait. Il était sa bonbonne d'oxygène la maintenant en vie.

    Elle avait presque terminé sa glace alors qu'elle entendit l'eau s'arrêter de couler, et quelque chose se brancher. Elle ne put s'en empêcher, et commença à rire toute seule. Elle mourrait d'envie d'entrer dans la salle de bains pour voir comment Aaron se débrouillait avec un fer à lisser, mais elle ne le fit pas. Elle s'en fichait un peu, qu'il ait les cheveux lisses ou bouclés, de toute manière pour elle, il resterait Aaron, même avec un sac poubelle en guise de cheveux.

    Anaëlle calma son fou-rire juste à temps, lorsqu'Aaron sortit de la salle de bains, affublé des draps du lit d'Ana'. Si sa colocataire serait rentrée à ce moment là, elle se serait sans doute demandée quel était ce cirque. 'était plutôt comique à voir, Aaron sortant tout propre avec des draps à la main de la salle de bains. Elle espérait juste qu'il n'aie pas lavé les draps avec lui, sinon ils allaient mettre des heures pour sécher.

    Aaron s'installa au bureau d'Anaëlle et dégusta sa glace, tandis que la jeune fille terminait la sienne. Elle haussa les épaules. Jamais elle n'avait réellement fait attention à sa ligne, et puis de toute manière, elle était de ces personnes qui peuvent manger un mammouth entier sans prendre un gramme. Donc normal qu'elle en profite, pas vrai ?
    Anaëlle se mordit la lèvre presque jusque au sang pour s'empêcher de rire. Mais c'en était trop, elle ne pouvait pas résister. Elle éclata de rire, et mis deux bonnes minutes avant de se calmer. C'était juste que des tonnes d'images se bousculaient dans son esprit, de la mousse au chocolat, elle qui avait des idées pas très nettes, et Aaron qui adorait ça. La mousse au chocolat, pas les idées pas nettes. Puis Aaron se servant d'un fer à lisser, Aaron qui aime les shampoings fortifiant les cheveux...elle déglutit et inspira à fond, avant de se mordre la lèvre, encore un grand sourire lui traversant le visage.

    « Tu veux de la mousse au chocolat ? »

    Anaëlle se leva et s'en retourna à la table de nuit de sa colocataire, dont elle ouvrit la petite porte en dessous. Là se cachait le mini-frigo. Elle l'ouvrit et en sortit une coupe de mousse au chocolat, avec évidemment, des gros morceaux de chocolats. Elle referma le frigo et retourna vers Aaron, avant de déposer la coupe sur le bureau.

    « Et après ça, que désire monsieur ?! Elle esquissa un sourire, et s'installa à nouveau sur son lit. Il reste plus rien de toute façon, et t'as déjà trop mangé. »

    Elle le regarda terminer sa glace, enfin regarder, dévorer du regard serait plus exact. Après un moment, elle finit par détourner les yeux, et se leva, puis enleva le tee-shirt d'Aaron avant de remettre le sien, et elle enfila son jean. Elle reporta son regard à nouveau sur Aaron, qui n'avait pas bougé.

    « Bon alors, tu veux faire quoi ce soir...à part manger de la mousse au chocolat ? »
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyMar 7 Avr - 23:56

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    Il avait faim et il était tout sale. Mais heureusement pour lui Anaëlle avait les solutions à ses problèmes qui se résumaient à une douche et une glace. Une glace qui ne paraissait pas assez suffisante pour le jeune homme, bien qu'il l'avait dévoré à une vitesse incroyable, Aaron n'était pas un mordu de chocolat. Contrairement à beaucoup de garçons, Aaron avait toujours adoré le chocolat, sous toutes ses formes d'ailleurs. À côté d'Anaëlle par contre, Aaron paraissait presque être un amateur, il n'avait jamais vu ça. Il n'avait jamais vu une fille avec un aussi grand appétit qu'elle, et le pire dans tout ça c'est qu'elle ne prenait pas un gramme. Elle pouvait manger l'hamburger le plus gros du monde, elle resterait svelte et gracieuse alors que pour Aaron c'était tous autres choses. Lui était obligé d'aller faire un tour quasiment toutes les semaines à la salle de gym pour perdre les quelques malheureuses calories qu'il avait put avaler en mangeant cette petite portion de frites. En plus de tous leur points communs déjà assez nombreux comme ça, A&A avait également le même amour ou plutôt la même sorte d'appétit, ce qui était assez embêtant. En effet à chaque sortie au restaurant, jamais l'un d'eux ne pouvaient se contenter de ce qu'il avait dans son assiette, et ça faisait toujours mal à la fin de la soirée quand le payeur réglait à la caisse. Par galanterie c'était souvent Aaron. Ce n'était pas une âmesensible heureusement pour lui, heureusement également qu'il est un budget assez large sinon ils auraient dut se satisfaire d'un basique fast-food.

    Mais ce n'était pas dans leurs principes, Anaëlle n'avait jamais donné de rendez-vous dans un fast-food et lui de même. Aaron aimait les choses bien faites, et même si Anaëlle était sa meilleure amie, à l'époque, Aaron aimait l'amener dans des petits restaurants ou bien dans des cafés sympa. L'ambiance y était beaucoup plus conviviale et agréable que là où tous les jeunes de leurs âges se retrouvaient à l'époque. D'ailleurs dans chaque restaurant où ils allaient, à chaque fois, Aaron négociait pour une mousse au chocolat. C'était son dessert préféré et il n'y pouvait rien si ce qui était sur les cartes de desserts à chaque fois ne lui plaisait pas. Et il savait que Anaëlle connaissait ses goûts en matière de nourriture, c'était assez simple : il aimait tout, enfin presque tout, juste deux ou trois petits ingrédients dont même lui ne se souvenait plus. Mais pour l'instant toute son attention n'était pas concentrée sur la nourriture mais sur elle.

    Parce qu'il lui était tout simplement impossible de ne pas penser à elle, le fait qu'elle soit présente dans la même pièce que lui dans son propre t-shirt n'aidait pas les choses. D'un seul coup elle éclata de rire, surement à cause des propos qu'il venait de tenir. Elle était réellement morte de rire, au moins elle rigolait à cause de lui ce qui était plutôt satisfaisant mais en même temps rabaissant pour le jeune homme. En effet cela confirmait bien son côté boulet. Elle réussi au bout de deux bonnes grosses minutes de se calmer, Aaron lui essaya de concentrer son attention sur sa glace, il fallait qu'il montre de l'intérêt pour être crédible, crédible qu'il avait encore faim. Enfin Aaron eu à peine le temps de répondre à sa délicate attention après ce fou rire qu'elle était déjà partie. Là voilà la réserve mystère, elle avait un mini-frigo dans sa chambre, il ne l'avait vraiment pas vu venir. De toute façon avec Anaëlle rien ne pouvait être prévue à l'avance, mais le coup du mini-frigo ça c'était fort. Et il avait l'air d'être rempli, mais pas de choses très saines. Il fallait qu'un de ses jours il l'observe plus attentivement, il ne voulait pas qu'elle se ruine la santé avec de l'alcool et autres boissons bizarres. Il la regarda sortir la coupe miracle, la coupe. Ses yeux pétillaient, il mourrait de faim et elle en avait. C'est fou ça, comment ce faisait-il qu'elle avait de la mousse au chocolat dans son mini-frigo. Anaëlle était une fille imprévisible et mystérieuse. Cela ne gênait absolument pas Aaron évidemment. Il s'empressa donc de dévorer la mousse noir avec les énormes morceaux de chocolat tandis que pendant ce temps là Anaëlle se changeait dans une tenue convenable. En quelques minutes il n'y avait plus rien dans la malheureuse petite coupe, en quelques minutes Anaëlle s'était changée et venait de jeter son t-shirt sur les genoux d'Aaron. Il l'enfila aussitôt tout en descendant du bureau empilant les coupelles les unes dans les autres sur la table de nuit de sa colocataire. C'était une sorte de souvenirs de la part d'Aaron. La pauvre quand même, mais après tout, Aaron ignorait où est ce que ce rangeait ce genre de chose, peut-être dans un lave vaisselle caché dans le mur. Il fallait qu'il se calme sur la nourriture, ça le rendait encore plus idiot qu'il ne l'était déjà.

    « Tout ce que je veux c'est toi mon amour. C'était ironique évidemment, enfin non, mais la manière de dire n'était pas la bpnne, là il avait réagit sur le coup, un peu trop vite surement. Bien sûr il avait lancé ça sur le ton de la blague. Pourtant c'était sincère d'une certaine manière il désirait juste être avec elle, il la voulait juste pour lui, rien qu'à lui pour l'instant du moins. Il revint s'assoir à son poste tout en écoutant Anaëlle c'est sur qu'ils n'allaient pas passé la soirée là, à regarder la télé comme un vieux couple. C'était vendredi soir et il fallait faire quelques choses. Il venait juste de s'assoir mais pourtant, il se releva pour revenir juste en face d'Anaëlle. Il entrelaça ses doigts dans les siens, tout en cherchant dans ses yeux une réponse. D'habitude lorsqu'ils étaient à cour d'idée pour sortir, Aaron ou Anaëlle appelait Nigel. Il était toujours au courant des bons plans. Mais s'il l'appelait maintenant, cela voulait dire qu'il l'invitait, et ce soir c'était sa soirée avec sa princesse, avec Anaëlle. Un cinéma, une balade dans la ville, un restaurant ? Aaron hésitait complètement. Il fallait qu'il lui pose la question c'était le moyen le plus sûr. Alors ce que je te propose ce s... »

    Aaron ne put finir sa phrase. Des sortes de coups de poings frappaient contre la porte, ou même des coups de pieds. Aaron lâcha aussitôt la main d'Anaëlle lui mimant de se taire, il ne fallait pas faire un bruit, si par hasard l'un des deux parlaient ou quoi, ils étaient morts. Il se rapprocha de la porte voyant la poignée gesticulée dans tous les sens. C'était elle, elle était de retour, il ne mit pas beaucoup de temps à la reconnaître. « Si vous n'ouvrez pas la porte dans 2 secondes, je vais chercher le principale ! Vous allez avoir de gros problèmes !. Aaron n'avait jamais eu de gros problèmes à l'école, Anaëlle non plus. Lui étant considéré comme le surdoué de l'école à cause du fait qu'il est sauté une classe, lui donnait un certain statut auprès du principal et l'empêchait d'être collé. Aaron se recula sur la pointe des pieds et retourna vers Anaëlle qui s'était figée. Il attrapa son blouson et son sac dans une main qu'il passa ensuite sur lui automatiquement et attrapa de l'autre main la veste d'Anaëlle ainsi que son sac. Anaëlle t'inquiètes pas d'accord, tout ira bien, on va sortir par la fenêtre, je vais descendre le premier et après tu passeras derrière moi, d'accord ? Je te promets qu'il ne t'arrivera rien. » Cette excitation, le fait de se sentir en danger, Aaron n'avait jamais ressenti ça. Il attrapa dons les affaires d'Anaëlle et ouvrit la fenêtre de la chambre. Il déposa un baiser sur les lèvres d'Anaëlle avant de commencer à escalader la palissade. C'était plus simple qu'il croyait, enfin pour un garçon. Il avait mit à peine deux minutes mais Anaëlle était toujours en haut. Enfin juste à un ou deux mètres de lui pas plus. Il était donc impossible de lui parler sans qu'il ne se fasse attraper. Il composa donc le numéro d'Anaëlle, d'une main tremblante, il ne l'avait pas fait depuis longtemps, elle n'était plus dans son répertoire mais il connaissait son numéro par coeur.


    « Allô ?! Anaëlle penche toi par la fenêtre, tu as juste à sauter, ce n'est pas du tout haut et dans tous les cas j'amortirai ta chute. Soit je te rattrape, soit je te rattrape mais tu tombes sur moi. T'es saine et sauve quoiqu'il arrive. »
    Il lui adressa un petit clin d'oeil sincère cette fois accompagné d'un petit sourire, attendant la réaction d'Anaëlle.
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyMer 8 Avr - 15:27

    « They don't know how long it takes
    Waiting for a love like this »


    Elle s'en fichait un peu de ce qu'ils pouvaient faire ce soir. Que ce soir aller au bowling, au cinéma, ou rester ici à raconter des idioties, peu lui importait. Ce qui comptait, c'était de partager le plus de temps possible avec lui. Parce que l'on sait jamais quand la petite bulle de bonheur peut éclater.

    Jetant un coup d'oeil à la coupe de mousse au chocolat qui était désormais vide, elle esquissa un sourire. Ce qu'il pouvait être gourmand, quand même. Elle le regarda encore empiler proprement les coupes et les déposer sur sa table de nuit, puis détourna le regard lorsqu'il remit son tee-shirt. Pourquoi ? Elle n'en avait aucune idée, elle se sentait plutôt gênée. Avec le temps, ce sentiment passerait sûrement, mais pour le moment, elle tournait la tête.

    Anaëlle déglutit lorsqu'il lui répondit. Il avait parlé sur le ton de la plaisanterie, et rien que pour ça elle avait envie de lui mettre une baffe. On ne plaisantait pas avec ce genre de chose, ça elle ne pouvait le supporter. Combien de garçons lui avaient dit des choses pareilles, pour ensuite lui enfoncer un poignard dans le dos ? Tous. Alors non, Aaron n'avait pas le droit de plaisanter en disant une chose pareille. Elle sentait son cœur battre contre sa cage thoracique. Pas moyen qu'il dise ce genre de choses en plaisantant. Elle inspira une fois pour se calmer. C'était Aaron, il ne voulait pas la blesser, de plus il devait sûrement penser chacun des mots qu'ils venaient de dire. Et il ignorait tout de ce qui bouleversait la jeune fille à cette seconde, et il ne devait pas le savoir.

    Il s'approcha d'elle et enlaca ses doigts dans les siens. Anaëlle esquissa un sourire. Il n'était pas comme les autres garçons, elle le savait. Rien ne serait pareil que dans ses précédentes relations, elle n'en avait aucune idée; mais elle ne voulait pas que cette relation avec Aaron se termine aussi tragiquement que les autres. Elle ne le laisserait pas faire. Elle savait qu'elle s'attachait déjà trop à lui, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Surtout, c'était Aaron. Son meilleur ami, celui qu'elle connaissait sur le bout des doigts. Elle l'aimait déjà avant le jour de ses 17 ans, comme un ami. Et maintenant, à cette amitié venait s'ajouter l'amour. Le tout était tellement fort que si on lui enlevait, elle en mourrait.

    Aaron ne termina pas sa phrase. Des coups frappèrent à la porte. Impossible que ce soit la colocataire d'Anaëlle qui piquait une crise, puisque jamais elle n'oserait faire un boucan pareil. Mais qui, alors ?!
    Lorsqu'elle entendit une voix, elle déglutit. La surveillante. Bon sang, elle était coriace aujourd'hui. Pourquoi faire toute une histoire d'une simple entorse au règlement, hein ? Ce n'était pas la première fois qu'elle se rendait compte que deux personnes de sexe opposé étaient dans la même chambre, et jamais elle n'avait fait autant de boucan. Sans doute avait elle été affectée qu'Aaron ouvre lui même la porte, et la remballe si poliment. Hum, ok. La question était, qu'est ce qu'ils allaient faire ? Si ils ouvraient la porte, ils étaient morts et enterrés directement. Mais si ils n'ouvraient pas, et qu'ils se faisaient prendre par la suite, la punition serait d'autant plus grosse.

    Anaëlle n'avait jamais eu de problèmes à l'école. Depuis toute petite, elle était celle qui se cachait au fond de la classe, répondait seulement lorsqu'on lui posait des questions, bref, la fille qui ne se faisait pas remarquer ; mais qui ne dormait pas non plus sur sa table en cours. Avec l'âge, évidemment elle avait prit un peu d'assurance, mais pas jusqu'à avoir des problèmes. Elle avait toujours fui les ennuis comme la peste ; mais voilà qu'ils se retrouvaient au pied du mur, impossible de fuir. Ce genre de situation, elle l'avait vue des milliers de fois..dans des films, mais elle n'avait jamais vécu cela. Elle leva les yeux vers Aaron, et se mordit la lèvre. Espérons que son moment de boulet soit passé, et qu'il ait une idée de génie pour les sortir de là.

    La fenêtre ? Vraiment ? Le temps que l'information monte au cerveau de la jeune fille, elle avait déjà acquiescé à sa proposition. Mais lorsqu'elle le vit s'approcher de la fenêtre, elle se mordit la lèvre jusqu'au sang. Non, pas moyen qu'il descende, il allait tomber. Ils étaient au second étage, quand même ! Elle ne voulait pas qu'il saute, il allait tomber, et se casser une jambe, un bras, tout et n'importe quoi. Pas moyen.
    Elle sentit ses lèvres contre les siennes, elle aurait voulu prolonger le baiser, mais n'en eut pas le temps, déjà Aaron avait un pied par la fenêtre. Elle ouvrit la bouche, elle voulait dire quelque chose, mais elle ne sut pas quoi, et Aaron disparu de l'encadrement de la fenêtre, tandis que les coups à la porte se faisaient plus insistants, et plus forts surtout.

    Son portable vibra soudain, et elle fronça les sourcils. Elle n'avait donc pas le temps de répondre; mais la curiosité la poussa à aller près de sa table de nuit. « Aaron (ll' », qu'affichait l'écran. Elle décrocha, et se pencha par la fenêtre. Elle acquiesça de la tête, et raccrocha, avant de mettre son téléphone dans sa poche. Elle pouvait le faire, pas vrai ? Elle posa un pied sur le rebord de la fenêtre, et finit par s'asseoir sur le rebord, les pieds dans le vide. Un, deux..trois.

    La chute ne dura qu'une seconde, pas plus. Elle ferma les yeux, priant un Dieu en lequel elle n'avait jamais cru d'amortir sa chute. Aouch. Elle finit par ouvrir les yeux, et entendit un gémissement provenant d'en dessous d'elle. Elle se mordit la lèvre, et piqua un fard. Elle était tombée bien trop vite, et le pauvre Aaron n'avait pas eu le temps de la rattraper, elle lui était tombée dessus. Heureusement qu'il n'y avait personne dans les parages, sinon ils se seraient demandés pourquoi les deux ne prenaient pas une chambre. Elle se redressa rapidement, et tendit sa main à Aaron.

    « Désolée. »

    Elle posa sa main sur son ventre, elle avait mal aux côtes. Elle espérait ne s'être rien cassé. Rapidement, elle tourna la tête vers Aaron. C'était tout elle, elle s'inquiétait avant tout à propos de ceux qu'elle aimaient avant elle. Normal en même temps, non ?
    « Ça va, je t'ai pas fait mal ? »

    Elle tourna la tête et regarda autour d'elle, en frissonnant légèrement. Il commençait à faire un peu frais. Le parc était vide, hormis un groupe d'étudiants qui se baladaient en riant bruyamment, trop loin pour qu'Ana' puisse distinguer les traits de leurs visages, ou la couleur de leurs vêtements. Elle se retourna vers Aaron.

    « Bon alors, James Bond, c'est quoi la suite du plan ? »
    Il n'eut pas le temps de répondre qu'une voix se fit entendre. C'était la voix de la surveillante, qui vociférait des gros mots. Ils feraient mieux de ne pas rester là. Anaëlle prit la main d'Aaron dans la sienne et l'entraina en courant dans le parc. Ils coururent pendant une bonne minute, jusqu'à ce que les insultes de la vieille dame ne furent plus qu'un petit bruit de fond. Le cœur battant, Anaëlle se laissa tomber sous un saule. C'était son coin préféré du parc. Elle poussa un soupir, et secoua la tête.

    « Je savais que t'allais m'attirer des problèmes. »
    Elle leva les yeux vers lui et esquissa un sourire. Elle s'en fichait qu'il lui attire des problèmes, complètement.
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyVen 10 Avr - 20:47

[center]
    « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' 2qva8vq « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' 2gxeijl
      I have loved you all along,
      And I miss you
      Been far away for far too long
      I keep dreaming you'll be with me
      and you'll never go
      Stop breathing if
      I don't see you anymore.


      NICKELBACK • Far Away


    À vrai dire il s'en fichait complètement d'avoir des ennuis, ça ne lui était jamais arrivé, se sentir en danger et devoir tout faire pour y échapper, c'était une sensation inconnue au jeune homme mais qui lui plaisait énormément. D'un seul coup il appréciait se savoir en danger, il aimait chercher rapidement dans sa tête une solution pour le, les, sortir de là. Parce que ce qui mettait encore plus de piments dans cette histoire c'était la présence d'Anaëlle. Ils avaient tous les deux des problèmes, par sa faut à lui, mais après tout, elle n'avait pas à faire sa ronde à ce moment là. Souvent elle faisait ça et elle n'allait pas aussi loin, enfin peut-être qu'Aaron l'avait un peu cherché aussi. Malgré lui bien sur. Il avait ouvert la porte, la porte de la chambre d'Anaëlle, chambre d'Anaëlle dans laquelle il n'était pas autorisé. Bref en utilisant cette logique, Aaron se rendait bien compte des torts qu'ils leur avaient causés. Mais si ils les avaient mis dans ce pétrin, il allait les en sortir. Et le seul moyen qui lui avait paru évident : sortir par la fenêtre.

    Aaron avait toujours été un casse-cou. Déjà tout petit, quand il allait dans le parc où travaillait son père, Aaron adorait sauter partout, monter dans les arbres. À un moment même, lorsqu'il devait avoir 7 ans, sa mère l'avait inscrit à un stage d'accro-branche. Autant dire que ce stage lui avait beaucoup plus. En grandissant bien sur il avait perdu ses habitudes, en même temps Aaron ne pouvait pas se permettre de sauter sur les bancs dans les rues à 16 ans, ou bien de monter dans une cabane dans les arbres. Rien qu'à l'idée de devoir sauté depuis le deuxième de la résidence l'inquiétait un peu, mais rapidement les sensations qu'il avait eu lorsqu'il était accroché à toutes ses cordes avec ce même risque de se blesser revinrent. Aussi vite sa peur disparu et assez prudemment quand même, Aaron descendit bizarrement le façade du mur. Il était assez fier de lui après avoir accompli un tel exploit, ce n'était pas donné à n'importe qui de faire ça. Pas à Anaëlle en tout cas. Il savait parfaitement que c'était risqué de la laisser toute seule là haut, et pire, de devoir la rattraper après. Aaron était assez sportif, mais de là à rattraper Anaëlle. Elle était légère, mais d'après ses cours de physique, lorsqu'un poids tombait d'une certaine hauteur, celui-ci s'accentuait le temps de la chute. Aaron y avait pensé juste après avoir rassuré sa petite-amie. De toute façon, il n'allait pas lui dire qu'elle pourrait se briser la jambe si elle tombait mal, même si il le pensait.

    Il la voyait assise sur le rebord de la fenêtre, hésitante, il ne pouvait rien faire de la où il était, et elle savait que si elle ne sautait pas maintenant, elle était morte. Il n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, qu'il se retrouva à moitié allongé sur le sol avec Anaëlle sur lui. Au moins il avait amorti sa chute même si lui désormais ne sentait plus son dos. Elle l'avait plutôt pris par surprise et il n'avait pas eu le temps de réagir. Il avait juste senti Anaëlle s'écraser sur lui, il avait presque entendu un de ses os se briser. Pour l'instant il ne pouvait pas trop bouger, il ne pouvait même pas bouger du tout étant donné qu'elle était toujours sur lui. Mais heureusement pour Aaron, elle réagit assez vite et se releva aussitôt lâchant un petit désolé. Il ne savait pas vraiment si c'était de sa faute ou de la sienne. Elle venait de l'écrabouiller mais ça ne serait pas arriver si il n'avait pas ouvert cette fichue porte. À qui la faute ? Eux deux, c'était plus simple mais Aaron quant à lui s'excuserait plus tard, il voulait juste retrouver l'usage de son dos et après il lui présenterait des excuses.

    Aaron était égoïste, il ne pensait qu'à lui, alors qu'elle s'était peu être fait mal, c'était même une certitude, ce n'était pas les 69 kilos de Aaron qui avait put apaiser complètement sa chute. Elle devait s'être fait mal et rien qu'à cette idée Aaron déglutit. Il était bien la cause de tout ça. Il n'osa pas prendre la main d'Anaëlle de peur de la tirer en avant mais glissa finalement sa main dans la sienne avant de prendre appui sur ses deux jambes pour pouvoir se soulever. La douleur s'estompa assez vite, peut-être pas aussi vite qu'il le pensait mais pour l'instant tout allait bien. « Non non t'inquiètes. J'espère que j'ai un peu amortit ta chute et que tu t'es rien cassée. » Je ne me le pardonnerai jamais. Aaron n'osa pas terminé sa phrase mais il le pensait, il pensait ce qu'il pensait. Il savait que si par malheur il brisait le coeur d'Anaëlle ou la blessait physiquement il ne pourrait pas passer au dessus de ça et serait capable d'en souffrir longtemps, parce que si elle souffrait, il souffrait. Il resta debout tout en tenant la main d'Anaëlle quelques minutes. James Bond, il aimait ce surnom, c'était tout à effet lui. Enfin James Bond était un homme qui avait de la classe, Aaron était un garçon boulet. Mais cela faisait leurs charmes. Il eut un petit sourire fier tout en passant une main sur le bas de son dos.

    Il eut à peine de le temps de répondre qu'il sentit aussitôt la main d'Anaëlle le tirer. Il ne savait pas pourquoi il courait mais il courait, il ignorait vers où mais il courait, avec elle. Et elle décida de s'arrêter au bout d'une petit minute sous un saule auquel Aaron n'avait jamais prêté attention. Il venait juste de comprendre le but de la course d'Anaëlle, il avait également entendu les injures qui apparament leur étaient destinées, mais il n'avait pas l'ouïe aussi fine qu'Anaëlle. Elle Il en avait déduit que ça devait être une personne de l'administration qui les engueulaient. Il commençait à s'y habituer. Il lâcha la main d'Anaëlle et tenta de reprendre sa respiration, il avait dut porter deux sacs et une veste durant sa course, et oui Aaron était un vrai gentleman. Il reprit très vite ses bonnes manières, attrapa la veste d'Anaëlle sous son bras, et la fit enfiler à Anaëlle tout en profitant pour lui déposer un baiser sur la joue, il esquissa un petit sourire avant de revenir avec en face d'elle tout en l'a rapprochant un peu plus de lui.

    « Je croyais que t'aimais ça avoir des problèmes, tu te rends pas compte des risques que tu prends en sortant avec moi. Elle ne courait aucun risque à vrai dire, Aaron n'était pas un bad-boy loin de là. Il resserra légèrement son étreinte autour des hanches d'Anaëlle, il ne pouvait pas faire plus, parce que déjà il sentait qu'elle avait dut se faire mal par là et lui souffrait trop du dos. Il fallait être naturel. Bon alors où veux-tu aller maintenant ? On peut aller au restaurant mas ça veut dire encore manger, on peut se faire un ciné si tu veux, on peut aussi trainer dans les rues, ou bien on peut aller à une fête ? C'est vraiment comme tu le désires, je te suis moi. »
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptySam 11 Avr - 10:03

    « Take my hand tonight
    We can run so far »


    Anaëlle savait bien qu'en se donnant une chance, ils allaient avoir des problèmes. Pas qu'elle ai planifié la partie de la soirée dans sa chambre, loin de là. Mais elle avait beaucoup pensé au regard des autres, avant de penser aux règles qu'ils enfreindraient en vivant leur amour pleinement. Plus jeune, elle faisait beaucoup trop attention à ce que les autres pouvaient penser d'elle, et elle en avait souffert. Désormais, elle essayait de ne plus y prêter attention, après tout elle pouvait faire ce qu'elle voulait, elle était libre, majeure, et ils étaient en démocratie. Mais à certains moments, lorsque les autres étudiants la dévisageait, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'ils pensaient d'elle, pourquoi ils la regardaient comme ça.
    C'était arrivé avec Aaron, un peu plus d'une heure avant, lorsqu'ils étaient entrés dans l'enceinte de l'université. Ces regards tournés vers eux, ces chuchotements. Était-ce si surprenant que deux personnes issues de milieux radicalement différents puissent s'aimer ? Apparemment, oui. Elle avait baissé les yeux, et elle le regrettait. Elle ne devait pas penser par rapport à l'avis des autres, mais par rapport à ses envies. C'était sa vie, les autres étudiants n'avaient en aucun cas le droit de l'influencer. C'était décidé, le prochain qui les regardaient de travers, elle ne baisserait plus les yeux. Plus jamais.

    Cette personne, dont les injures étaient lointaines maintenant, leur en voulait d'avoir enfreint les règles. Mais pourquoi s'acharnait-elle sur eux ? Ce n'était pas la première fois qu'une fille avait un garçon dans sa chambre, et jamais elle ne s'était montrée aussi insistante. Elle avait laissé couler, pour plus tard convoquer la jeune fille en faute, et lui faire passer le plus sale quart d'heure de sa vie. Peut-être que si elle s'acharnait maintenant, elle ne les convoqueraient pas plus tard, quoique, Anaëlle en doutait. Elle devait juste être dans sa mauvaise période et donc de mauvaise humeur.

    Aaron se rapprocha d'elle et lâcha sa main, puis il lui fit enfiler sa veste et lui déposa un baiser sur la joue. Un sourire se dessina sur son visage, tandis que les papillons dans son ventre entamèrent à nouveau leur danse folle. Il revint en face d'elle, et elle se mordit la lèvre, avant d'esquisser un sourire. Lui, lui attirer des problèmes ? Ce n'était pas de sa faute, mais de la faute d' Ana'. Du moins elle le voyait comme ça. C'était elle qui l'avait invité dans sa chambre, après tout. Sans aucune arrière pensée, au départ, évidemment. Puisqu'elle était loin d'être la fille qui se tape tout ce qui bouge. Quant à lui, il n'était pas vraiment un bad boy. Il avait l'habitude de respecter scrupuleusement les règlements, et d'adopter un comportement exemplaire, du moins pendant les jours de cours. Une fois dehors, il se lâchait beaucoup plus, mais d'ici là à en faire un délinquant de première, pas du tout. En fait, c'était plutôt leur couple qui attirerait des problèmes. Enfin bref, ce n'était pas grave de toute façon. Anaëlle ne se souvient pas d'avoir été si heureuse de toute son existence, alors si ça devait lui attirer quelques problèmes, elle s'en fichait complètement.

    Huum...Anaëlle resta un instant le regard dans le vague, réfléchissant. Elle n'avait franchement plus faim, bien qu'elle n'aie mangé qu'une glace comme repas. Aller à une fête, elle ne savait pas trop. Dans un sens, cela lui permettrait d'affronter le regard des autres, de le combattre, et de s'afficher avec Aaron, mais dans l'autre sens, elle ne savait pas si elle était déjà prête à s'afficher. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait il y avait moins d'une heure, rien ne pressait, si ? Il y avait tellement de choses à faire à Oxford, et elle était incapable de choisir. Elle se détestait, dans ces moments là, elle avait l'impression d'être la petite riche éternellement insatisfaite. Elle baissa les yeux. Elle n'était pas comme ça, loin de là. Elle n'était pas comme ces filles, elle pouvait se satisfaire de peu. Parfois, elle regrettait d'être née riche, elle aurait aimé être née de l'autre côté. Comme ça, personne ne les regarderaient bizarrement. Mais elle savait qu'il ne servait à rien de se lamenter. Si elle avait été née de l'autre côté, qui sait où Aaron aurait été ?

    Tout ce qu'elle voulait, en fin de compte, c'était être avec lui. Au cinéma, au restaurant même si elle n'avait pas faim, à une fête malgré tous les regards qui seraient fixés sur eux, dans les rues à marcher sans but... elle leva les yeux vers lui.

    « Je sais pas, peu m'importe. Elle savait qu'elle l'aidait énormément, là. Elle esquissa un sourire. Tant qu'on est ensemble. »

    Être un enfant lui manquait. Ne pas se soucier de l'endroit où ils étaient, ni du regard des autres, parce qu'elle ne savait même pas ce que c'était. Rie pour des choses idiotes, regarder toutes les choses qui nous entourent avec une curiosité et une envie; avec émerveillement, comme si ce monde n'était que merveilles, et rien d'autre. Se satisfaire de peu, s'amuser avec un rien. Elle se mordit la lèvre, et une idée germa dans son esprit. Un sourire se dessina sur son visage. Elle connaissait un endroit, dont peu d'étudiants étaient au courant, il n'était donc pas fréquenté. Ce qui réglait le problème du regard des autres. Son idée était stupide, et gamine, elle en avait conscience, mais elle avait juste envie de s'amuser, et de rire en voyant la tête d'Aaron par la suite. Pendant une seconde, elle se demanda si Aaron apprécierait la blague, s'il ne lui en voudrait pas. Et si ses fringues n'étaient pas trop neuves. Et si il la laissait tomber, parce qu'il la trouverait stupide, et gamine ? Elle déglutit. Non, il ne ferait pas ça. Et puis ce ne serait pas qu'une blague de gamine, c'était aussi son coin favori dans le parc, qu'elle voulait lui montrer. Et qui pourrait, par la suite, peut-être devenir leur coin.

    « Viens. Elle prit sa main et l'entraina dans le parc, qui était presque désert, et éclairé par quelques lampadaires. Après quelques secondes, elle se tourna vers lui. Ferme les yeux. Triches pas, hein. »

    Ils marchèrent ainsi pendant environ deux minutes. Anaëlle ordonna à Aaron de baisser la tête, toujours les yeux fermés. Ils passèrent sous deux branches d'arbres basses formant une espèce d'ouverture. Ils étaient arrivés. L'endroit était désert, comme prévu. Une petite surface de sable, un petit lac, mais tout de même profond. Des arbres, une vieille cabane à quelques mètres, dont les planches menaçaient de s'effondrer. Elle se tourna vers Aaron, qui avait toujours les yeux fermés. Elle se plaça derrière lui, un sourire se dessinant sur son visage.

    « Ouvres les yeux. »

    Elle laissa à Aaron une bonne minute pour observer l'endroit. Ils étaient proches du lac, très proches. Un pas, et ils tombaient dedans. Elle se mordit la lèvre, et lorsqu'elle sentit qu'il allait se tourner vers elle, elle posa ses mains sur ses épaules et le poussa dans le lac.
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyLun 13 Avr - 22:46

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    Il ne savait pas ce qu'ils allaient faire ce soir, et cela lui importait peu. Il s'en fichait, il se fichait du temps et de l'endroit où il était, du moment qu'il pourrait être avec elle. C'était juste ce qu'il voulait en ce moment : elle et être avec elle. Il n'avait pas su répondre à sa question, Aaron n'était pas doué pour faire des choix, jamais il ne réussissait à choisir tout seul, ce qui était assez problématique. Mais là encore une fois il se préoccupait de ses chois, de ses propres choix, ce qui l'intéressait étaient ceux d'Anaëlle. Il était toute à son écoute. D'ailleurs sa réponse aux quelques propositions de sortie d'Aaron n'aida pas beaucoup le jeune homme. En fait, cette réponse les ramenait à la case départ. Mais Anaëlle prit les devants, elle savait où elle allait les emmener. Tant mieux parce que lui ne l'aurait absolument pas aidés en ce moment précis. Il était incapable de savoir ce qui pourrait ravir sa belle. C'était beaucoup trop lui demander. Il attrapa donc sa main tout en fermant ses yeux. Il avait quand même un peu peur, pour être franc il était inquiet. Les « surprises » associées à Anaëlle ça n'était jamais bon signe. C'était bien pour cette raison que Aaron se permettait de temps à autres d'entrouvrir à peine les yeux pour savoir où il se dirigeait. Il fallait qu'il arrête de tricher, si elle le prenait en flagrant délit qui sait ce qui se passerait. Il le savait lui. Elle ne dirait rien, surement, et ferait comme si de rien n'était, trop excitée par la surprise qu'elle préparait. Et plus il avançait, plus il s'inquiétait. Ce plan sentait vraiment mauvais, c'était une certitude.

    Et là, il ouvrit les yeux. Très très bizarre. Un endroit complètement vide, un lac qui paraissait tout de même assez profond avec une sorte de bordure de sable, une cabane qui semblait s'effondre au moindre coup de vent. C'était complètement désert, Aaron ne comprenait vraiment pas sur ce coup là. Mais ce qu'il savait c'est que si il faisait un pas de plus, il était trempé. C'est d'ailleurs pour cela qu'il commença à faire un quart de tour pour se retourner face à Anaëlle qui était juste derrière lui. Mais elle était maligne. Elle était trop maligne pour qu'Araon puisse songer à ce coup là. Il ne suffit que de quelques secondes pour qu'Aaron se retrouve dans ce lac. Il avait senti les mains d'Anaëlle se poser sur son dos et le pousser là-dedans. Là dedans, c'était l'expression juste pour désigner ce lac. En effet, Aaron ne désirait pas savoir ce qui nageait ou vivait dans ce trou d'eau. Rien qu'à l'idée de savoir que des poissons tournaient peut-être autour de lui à cet instant même, le terrifiait. Il émergea de l'eau, jetant un regard assassin à Anaëlle. Alors là, elle était morte. Aaron resta dans l'eau tout en laissant Anaëlle rire tranquillement le temps qu'il prépare sa vengeance. Il retira d'abord, toujours en étant dans l'eau, ses chaussures et sa veste, il les lança ensuite sur la rive pour au moins, épargner une partie de ses vêtements.

    « T'es morte Anaëlle Layla Andrews ! » Aaron fixa pendant quelques secondes Anaëlle. Il fallait qu'il prépare une vengeance sanglante. Soit il se vengeait maintenant soit plus tard. La vengeance est un plat qui se mange froid n'est ce pas ? Alors pendant qu'Anaëlle rigolait encore de l'avoir vu plongé dans l'eau dégoutante de ce lac, Aaron se rapprocha assez rapidement de la rive. Il grimpa sur celle-ci, il était prêt. Bien évidemment, c'était sûr qu'Anaëlle n'allait pas resté plantée là. Elle s'était déjà mise à courir. Cela n'allait pas le retenir. Aaron se mit aussitôt à sa poursuite dans le parc, il arriva à l'attraper, mais pourtant, elle courrait vraiment vite. Aaron était complètement dégoulinant de l'eau du lac, et surtout, recouvert de quelques morceaux d'algues qui s'étaient collées sur son pantalon et sur son T-Shirt. Il l'avait donc dans ses bras et s'empressa très vite de la serrer contre lui, ainsi elle profitait elle aussi de la baignade d'Aaron. « Je savais que tu apprécierais. Je sais que tu adoooores quand je te prends dans mes bras. » Il lui fit un immense sourire forcé tout en continuant à la garder contre lui. Il sentait qu'elle essayait de se débattre, mais il était trop fort. Il n'allait pas la laisser filer, bien au contraire, il allait savourer sa vengeance. Il la porta donc d'une manière assez chevaleresque et s'approcha un peu plus du lac. Il reste là quelques secondes tout en planifiant ce qu'il allait faire d'elle. Il l'avait dans ses bras, il était hors de question de la laisser partir, il était également hors de question d'arrêter de jouer maintenant. C'était trop facile. Et puis, comme par magie, une idée lui vient en tête.

    Il la portait toujours aussi prêt du lac, tout en continuant son sourire forcé tandis qu'elle continuait à vouloir sortir de son étreinte. « Et puis tu sais quoi ? Y'a pas de raison que je sois le seul à en profiter. » Et c'est ainsi que Aaron Nate Hellwood laissa tomber sa princesse dans ce lac. Il se recula rapidement du lac, sachant qu'elle n'allait pas faire un bain de minuit à l'intérieur de cette eau. Et il ne voulait pas y retourner, pas que ça ne lui fasse pas plaisir, mais il appréciait peu les baignades tardives, les baignades tardives dans des lacs infestés de choses bizarres dont tout le monde ignore encore le nom. Il s'arrêta à quelques mètres du lac et ne put se retenir encore plus, il explosa de rire sans plus attendre. C'était vraiment trop drôle de la voir nager dans cet eau verdâtre. Il avait subit la même chose, il n'y avait aucune raison pour qu'elle ne subisse pas le même sort. Les amoureux partagent tout, jusqu'au bout.

    Il n'y avait qu'Anaëlle pour ce genre de chose. Il l'avait bien prit évidemment, il la connaissait capable de ça, de pire même. C'est justement pour ça qu'il l'aimait. Parce qu'elle ne se prenait pas au sérieux. Lorsqu'ils n'étaient encore que des amis ça avait toujours été comme ça, Aaron avait fini par s'y habituer. Il avait compris que c'était un moyen de rire avec elle. Et ça la faisait rire. Or Anaëlle au auparavant riait tellement peu que juste entendre un éclat de rire venant de sa voix pouvait vous rendre heureux pendant toute une journée. Il aimait s'amuser avec elle, c'était des moments de total liberté, parce qu'Anaëlle savait exactement comment s'amuser. Aaron évidemment mettait encore plus de comique à tout ça. Il était tellement idiot et naïf qu'il devait rendre la chose encore plus amusante. Il réussit à calmer son fou rire et se rapprocha tout doucement de la rive, assez peureux de ce qui allait encore lui arriver.

    « Ca va ? Tu profites de ta baignade j'espère ! » Il adressa un petit clin d'oeil à la jeune fille, et se mit de nouveau à rire, se repassant en boucle le plongeon d'Anaëlle dans l'eau. Il finit finalement par s'assoir sur le bord de la rive, laissant ses pieds trempés dans l'eau. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas rit autant. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas rit longtemps, avec elle.
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyMer 15 Avr - 14:22

    « Why can't the world stop turning ?
    For a moment, just for us. »

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    Son comportement pouvait paraitre complètement stupide, le genre de comportement qu'aurait un enfant de trois ans. Et elle en avait conscience. Mais justement, cet état d'esprit lui manquait. Lorsqu'elle avait trois ans, elle ne se préoccupait pas de ce que les autres pouvaient penser, elle avait l'impression d'être plus libre, plus drôle aussi, dans un sens. Mais une fois plus grande, les obligations ont fait leur apparition en même temps que sa vie de jeune fille commençait. Son coeur s'est brisé, ses larmes ont coulé plus d'une fois, son poing est parti dans le miroir de la salle de bains. Avec l'âge, elle a souvent eu l'impression que tout s'est compliqué. Et c'est effectivement le cas. Et il lui arrive souvent de regretter son enfance, son insouciance.

    A la vision d'Aaron dans l'eau, qui n'était pas vraiment très propre, son sourire s'élargit, et termina en rire. Elle ne riait pas souvent, enfin si, mais avec ses amis. Pour la plupart des étudiants, elle était "Mrs. Tête d'enterrement" ; celle qui arborait toujours un éternel air mélancolique. Mais avec Aaron, ce n'était pas pareil. Elle se lâchait, elle était..elle-même. Un côté qu'elle n'arrivait pas à afficher en compagnie d'autres personnes moins proches d'elles.

    Elle se décala légèrement pour ne pas se prendre les chaussures trempées d'Aaron dans la tête, les ramassa et les déposa un peu plus loin sur le sable ; ainsi que sa veste. Bon, cela ne servait pas à grand chose d'enlever ses fringues, de toute manière elles étaient déjà trempées, mais bon.

    Elle essaya de calmer son fou rire ; et lorsqu'Aaron prit la parole, elle sentit la vengeance venir, de loin. Il sortit rapidement de l'eau, et Anaëlle avait déjà commencé à courir. Mais il n'y avait pas d'issue, elle pouvait tourner en rond autour du lac, ou repartir par l'endroit où ils étaient venus...c'est à dire à l'opposé d'où elle se trouvait. Et puis elle devrait se baisser pour passer en dessous des branches, si elle ne voulait pas se les prendre dans la tête. Elle courrait, le coeur battant, mais elle savait que cela ne servait à rien. Elle était plutôt bonne en course de vitesse, mais pas sur de longues distances.

    Après quelques minutes de course, elle sentit les bras d'Aaron se serrer autour d'elle, et ne put s'empêcher de pousser un cri. Bon sang, l'eau était froide. Il était trempé, et ...dégoutant, l'eau n'était pas très propre en même temps, donc...et il était en train de lui faire profiter de sa baignade forcée. Anaëlle tenta de se débattre tant qu'elle le put, mais cela ne servait à rien, l'étreinte d'Aaron la serrait toujours avec la même force, il ne faiblissait pas.

    Non, pas question. Il avait commencé à bouger, et elle se débattait toujours avec autant de force, et toujours sans succès. Non, non et non. C'était plutôt une mauvaise idée, finalement, de venir ici. Il allait la jeter dans le lac, elle le savait, elle le voyait venir. Elle jeta un oeil à l'eau, qui était réellement sale et..bizarre. Et s'il y avait des bêtes dedans ? C'était son petit coin à elle, certes, mais jamais elle ne s'était baignée dans cette eau. Bon, Aaron s'en était sorti, hein, il ne s'était pas fait mangé par un alligator. Mais Anaëlle avait toujours eu une peur bleue des animaux vivant en mer, bon là ce n'était pas la mer, mais un lac, m'enfin c'était presque la même chose. Même les poissons, ça la mettait dans un de ces états. Elle détestait ça. Mais bon, il faut bien affronter ses peurs, un jour où l'autre. Elle n'était pas volontaire pour les affronter maintenant, mais elle y était forcée. Ce qu'il pouvait être cruel, des fois.

    Anaëlle entendit l'eau bourdonner dans ses oreilles. Elle ouvrit les yeux, et se vit couler au fond du lac. Battant des jambes, elle remonta rapidement à la surface en crachotant de l'eau. Dégoutant. Elle déglutit, et passa une main dans ses cheveux pour les remettre à peu près en place. Rien qu'en faisant ce geste, elle recueillit trois morceaux d'algues dans sa main. Elle s'en débarrassa avec un rictus de dégout. Elle aurait pu s'approcher de la rive, sortir de l'eau, et lui faire regretter son geste. Mais elle ne savait pas encore si elle le faisait, cette histoire pouvait durer des années après. Enfin, ils avaient le temps.

    Anaëlle lui lança un regard noir, et s'approcha en nageant de la rive, et de l'endroit où il s'était installé, les pieds dans l'eau. Elle resta un instant silencieuse, seul le rire d'Aaron résonnait dans les environs. Si on les trouvait ici, peut-être se feraient-ils réprimander. Peu lui importait, ils s'étaient déjà fait réprimander une fois, alors une de plus...cela ne changerait rien à sa vie.

    Lui attrapant le pied, elle le fit basculer dans l'eau avec elle, puis lorsqu'il refit surface, lui lança un sourire angélique. Il ne pouvait pas lui en vouloir, si ?! Elle s'approcha de lui et lui déposa un baiser sur sa joue trempée, avant de lui enlever une algue dans ses cheveux. Même trempé et..sale, il fallait le reconnaitre, elle le trouvait toujours aussi adorable.

    Plongée dans ses pensées, ou plutôt dans la contemplation des yeux chocolats d'Aaron, elle sentit soudain quelque chose lui frôler la jambe. Croyant à un Aarn ne sachant pas tellement contrôler ses pulsions, elle esquissa un sourire et se décala légèrement de lui. Son pied s'enfonça alors, dans du sable se trouvant au fond de l'eau, ou dieu sait quoi d'autre. Elle fronça les sourcils et décala son pied, pour se retrouver à nouveau plus près d'Aaron. Puis, à nouveau, elle sentit quelque chose lui frôler la jambe. Elle poussa un soupir et leva les yeux vers Aaron. Il était tellement adorable qu'elle ne pouvait lui en vouloir. Sa bouche s'ouvrit sans qu'elle ne le lui ait ordonnée.

    « Aaron, tu sais que je t'aime, mais arrête de me caresser la jambe. »

    Elle ne put s'empêcher de baisser les yeux, surprise de la facilité avec laquelle elle lui avait dit les trois mots magiques.

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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyDim 19 Avr - 0:04

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    Aaron n'avait pas l'habitude de prendre des bains de minuit, à vrai dire il n'avait pas l'habitude non plus de se faire pousser dans un lac par sa petite-amie. De toute façon il savait que toutes ses petites habitudes d'avant allaient changés, elles avaient changés déjà une première fois, alors pourquoi pas une seconde fois. En effet, l'apparition d'Anaëlle dans la vie d'Aaron avait complètement modifié son mode de vie, son rythme de vie, il vivait en fonction du sien. Si elle devait manger à dix heures du soir, il allait mangé à dix heures du soir, avec elle. Ca avait été comme ça quand ils étaient encore meilleures amies. Mais maintenant, est ce que ça allait changer ? Aaron l'ignorait. Il ne savait pas ce qui allait se passer dans quelques heures, où il serait, ce qu'il ferait, il savait une chose. Il serait surement en train de dormir bien au chaud dans son lit en train de faire chercher ses affaires sur le radiateur de sa chambre ou bien il serait encore avec Anaëlle. Il n'était pas très fatigué il n'était que dix heures justement du soir, et le lendemain c'était le week-end. Il n'avait rien de prévu, enfin si quelques petites bricoles familiales, comme toujours.

    Il venait de se faire pousser dans un lac. Dans un lac dégoutant et à la simple pensée que des êtres vivants pouvaient vivre là dedans le dégoutait. Mais étrangement une fois dedans il n'y pensait plus, il ne disait pas que cette maigre pensée lui avait effleurer l'esprit, mais il s'était concentré sur autres choses. Eb l'occurrence sur sa vengeance. Elle l'avait bien eu sur ce coup là, il s'était fait avoir. Par contre elle avait quand même bien choisit son lieu. Au moins ici ils pouvaient être tranquilles, personne pour les déranger, personne pour leur dire d'arrêter leur jeux enfantins. Parce que pousser son petit-copain dans l'eau, c'était plutôt d'un âge mental de 5 ans. C'est ce que Aaron aimait chez Anaëlle, il aimait ce trait de caractère chez une fille, une fille qui ne se prend pas la tête, une fille qui aime s'amuser. En fait Anaëlle était juste comme ça avec lui. Elle le lui avait même avoué. Elle lui avait dit que quand elle n'était pas avec lui elle était beaucoup plus sobre. Il était comme elle au final, peut-être d'une autre manière, mais lui aussi agissait autrement avec ses amis. Et c'est quelques choses qu'il adorait, il adorait pouvoir agir comme bon lui semblait sans se soucier de l'image qu'il dégageait, parce qu'il savait qu'elle ne le jugerai pas. Elle ne le jugeait pas sur son aspect physique, elle ne l'avait pas juger sur ses cheveux ou es yeux, mais sur sa personnalité. C'était surement bien la seule, ce qui était encore une fois une caractéristique parfaite à Anaëlle.

    Là elle aurait put le juger mais elle ne le ferait pas. Parce que là il était complètement trempé, dégoutant tout collant à cause de l'eau dans laquelle il avait plongé. Aaron avait réussi finalement sa vengeance. Mieux qu'il l'aurait penser d'ailleurs. Il avait eu la chance en plus de ça de la serrer dans ses bras, bien que c'était contre son gré à elle, en même temps qui appréciait d'être dans les bras d'un garçon recouvert de choses diverses provenant d'un certains lac. Anaëlle l'avait bien montré, par ses petits mouvements de bras qui voulaient dire lâche moi t'es tout cradingue. Il ne l'avait pas lâché, enfin si il l'avait lâché mais dans l'eau du lac. Il n'y avait aucune raison qui l'empêchait de la mettre à son tour dans l'eau, il était mouillé, elle aussi. Et il l'avait fait et elle était trempée. Il était satisfait de lui, encore plus quand elle retira les algues de ses cheveux. Il esquissa un petit sourire malicieux. Et sans vraiment savoir pourquoi, par un réflexe qu'on pourrait qualifier de naturel, Aaron passa sa main dans ses cheveux pour lui aussi retirer les petits morceaux d'algues qui s'étaient, par malheur, glisser dans ses boucles. Il venait alors tout juste de s'assoir sur la rive qu'il se retrouva de nouveau dans l'eau. Il aimait sa place d'observateur sur la rive, mais non elle voulait le noyer. Assassine. Aaron se retrouva donc de nouveau dans l'eau, encore une fois tout habillé, sauf que cette fois Anaëlle était avec lui, dans l'eau aussi. Elle venait juste de lui déposer un baiser sur sa joue avant de lui enlever un petit bout d'algue qui était dans ses cheveux. Aaron esquissa un petit sourire gêné, il se sentait tout bête, mais en même temps il avait apprécié ce geste de la part d'Anaëlle.

    Brutal rappel à la réalité : une algue venait de se coller à son bras ce qui poussa Aaron a faire une sorte de grimace. Il ne supportait pas ne pas savoir ce qui le touchait, pourtant, il savait que c'était une algue mais malgré tout cela le dégoutait. Aaron regarda alors soudainement Anaëlle se reculer puis se rapprocher, il fronça les sourcils ne comprenant pas trop ce qu'elle faisait. Surtout ce petit sourire qui se montrait compréhensif. Aaron ne comprenait absolument pas pourquoi elle lui souriait ainsi, il n'avait pourtant rien fait. Ses pieds étaient agrippée au bout de terre derrière lui et ses mains essayaient de retirer au fur et à mesure les détritus qui se collaient à lui, ou plutôt à ses vêtements. C'est pour ça qu'il ne comprit pas du tout sa phrase. Enfin il en comprit une partie, ses 8 lettre, elle venait de les dire, sans stresser, sans penser à ce qu'elle disait. Il ne savait pas vraiment comment le prendre, il ne voulait pas que ça devienne une banalité entre eux, il en voulait pas que ce soit comme d'autres couple qui se disait ça à chaque regard. Il voulait que ça ai de l'importance, il voulait que ça soit dit avec sincérité. Et puis finalement il ne devait pas se soucier de ça. Il devait prendre ça comme ça venait et pour le coup ça lui avait fait plaisir.

    Mais Aaron se reporta rapidement son attention sur la fin de la phrase d'Anaëlle, il fronça de nouveau les sourcils avant de faire un hochement négatif de la tête. « Anaëlle, je te touche pas la jambe, je peux pas sincèrement je suis trop … loin de toi pour faire ça. » Moment de réflexion qui s'avéra assez court, ils n'étaient pas seuls, et il y avait bien des bêtes qui vivaient dans cette marre. Sans réfléchir, toujours avec ses réflexes bizarres, Aaron attrapa Anaëlle par le bras et nagea jusqu'à la rive avant de la porter pour la faire assoir sur la rive. Il fut légèrement effrayé même si ce n'était pas lui. Son côté protecteur revenait à l'avant et il savait qu'il allait avoir une remarque de la part d'Anaëlle. Elle était grande pourquoi avait-il agit ainsi ? Il ne devait pas, c'était sencé être protecteur. Ca ne l'était pas, et il se détestait à chaque fois qu'il agissait comme ça. Ce qui l'inquiétait c'est qu'en sortant avec Anaëlle ce trait de caractère s'aggrave, il devait se contrôler. Il monta sur la rive à son tour avant d'annoncer un « Désolé. ». Aaron baissa le regard et partit laissant Anaëlle sur le bord de la rive. Il se détestait c'était le terme exact. Il avança jusqu'à se retrouver face à un arbre où il se laissa littéralement tomber contre ce dernier. Il resta là les mains sur les genoux à se frapper légèrement la tête contre l'écorce de l'arbre.
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MessageSujet: Re: « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour'   « Painting all my dreams the color of your smile » feat. my namour' EmptyMer 22 Avr - 10:46


    « That's when you less expect
    something that it usually happens.
    I got a proof to this; I fell in love with
    you when I less expected it. »



    La journée avait pourtant commencé comme une journée ordinaire. Qui aurait pu se douter qu'elle se terminerait ici, dans l'endroit secret d'Anaëlle, avec Aaron, les pieds dans l'eau ? Pas elle. Il y a à peine 1o heures, elle n'aurait même pas osé imaginer la suite des événements avec lui, qu'elle n'avait pas revu depuis des mois. Jamais elle ne se serait doutée, qu'en plein milieu de son après-midi, les souvenirs viendraient l'assaillir...et la vérité aussi. Il avait suffit d'une personne marchant devant elle, avec un blouson en cuir. C'était stupide, elle le savait. Mais ce blouson lui avait fait penser à Aaron, parce qu'il en avait un qui lui ressemblait fortement. Et puis, tous ces mois d'interrogations, de larmes, de regrets et de sang, elle se rendait enfin compte qu'ils n'avaient servis à rien, à rien du tout. La vérité, elle l'avait devant ses yeux. Elle l'aimait. Et c'était tout ce qui comptait.

    Elle se mordit la lèvre. Elle n'avait pas voulu dire ces trois mots, enfin si, mais bon. Elle ne voulait pas devenir l'une de ces personnes qu'elle détestait tant, qui passaient leur temps à se dire des mots d'amour et à s'embrasser. Ce genre de comportement en couple lui donnait envie de vomir. Parce que cela donnait l'impression que tout, en amour, était simple. Qu'il suffisait des trois mots magiques et que tous les problèmes s'envolaient. Anaëlle savait que c'était loin d'être le cas, elle en avait fait maintes expériences. Et avait eut le coeur brisé plus d'une fois, même si ces trois mots avaient été prononcés, cela n'avait rien empêché.

    Elle releva les yeux vers Aaron, qui semblait un peu gêné, mais aussi surpris. Pourquoi était-il surpris de ce qu'elle venait de dire, elle se le demandait. Mais lorsqu'il lui répondit, elle constata que c'était vrai, il était beaucoup trop loin d'elle pour la toucher. Anaelle sentit une vague de panique l'envahir, et elle avala sa salive avec difficulté. Si il ne la touchait pas, qui, ou plutôt quoi, était en train de lui frôler la jambe ? Elle baissa les yeux pour essayer de voir à travers l'eau, mais impossible. Elle fronça les sourcils, et essaya de se calmer. Peut-être qu'elle s'était juste imaginé qu'on lui frôlait la jambe. Elle espérait, mais au fond d'elle elle savait bien qu'elle n'avait pas rêvé. D'ailleurs, comme pour le confirmer, elle sentit à nouveau cette...chose lui frôler cette fois ci la cuisse.

    Il s'approcha alors d'elle et l'entraîna vers la terre ferme, pour son plus grand soulagement. Elle s'appuya sur le bord et se hissa en dehors du petit lac, puis tendit sa main à Aaron pour qu'à son tour il puisse sortir. Ce dernier finit par s'excuser, avant d'aller s'asseoir un peu à l'écart, laissant Anaëlle perplexe. Elle n'avait pas tout compris, là. Pourquoi ressentait-il le besoin de s'excuser, de l'avoir sortie de l'eau parce que des bêtes bizarres lui frôlaient la jambe ? Elle n'allait pas lui en vouloir de l'avoir sortie de l'eau, elle ne mourrait pas d'envie de nager avec des bêtes non identifiées qui passaient leur temps à la toucher. Elle croisa ses mains sur le bas de son tee-short et l'enleva, avant de le mettre en boule pour l'essorer. Oui, elle était à moitié nue dehors, mais bon il n'y avait personne de toute manière. Une fois son tee-shirt à peu près essoré, elle le remit, et s'approcha d'Aaron, pour finalement s'asseoir à ses côtés.

    « Pourquoi tu t'excuses ? Tu n'as pas à être désolé de m'avoir sortie de l'eau, et par la même occasion d'empêcher des choses non identifiées de me toucher. »

    Elle se mordit la lèvre et leva les yeux au ciel, qui était maintenant parsemé d'étoiles. Il se faisait tard ; et ils trainaient encore dehors, trempés qui plus est. Elle baissa les yeux ; elle était vraiment dans un sale état, c'était le cas de le dire. Ses vêtements étaient jonchés d'espèces d'algues vertes, et aussi un peu de terre. Et puis ils étaient trempés. La jeune femme frissonna, et finit par se redresser. Elle crevait de froid et avait bien besoin d'une douche. Elle espérait juste qu'elle ne tomberait pas malade. M'enfin, ce n'était pas si grave si elle devenait malade, au moins elle aurait passé un bon moment. Jusqu'à cette bête bizarre, du moins.

    Elle se leva soudainement, elle avait entendu un bruit dans les bruissons derrière elle, et s'imaginait déjà la surveillante en train de les chercher dans tout le parc avec sa lampe torche datant de 20 ans. Elle regarda Aaron, qui n'avait pas bougé. Sa douche n'avait pas vraiment servi à quelque chose, il était presque plus sale qu'elle. Mais ce n'était pas important, ce qui importait c'était qu'ils soient tous les deux, ensemble et encore en vie, tant que la surveillante ne les avaient pas attrapés. Elle tendit sa main à Aaron.

    « Viens, on rentre. Avant que l'autre vienne par ici. »
    Elle espérait qu'il avait comprit de qui elle parlait. Les bruits dans les buissons étaient beaucoup trop forts pour qu'il s'agisse d'un animal, et la vieille dame n'avait jamais été des plus discrètes, ce qui faisait d'ailleurs qu'elle attrapait rarement ses « proies ». Esquissant un sourire, elle serra la main d'Aaron dans la sienne, et ils se dirigèrent vers les bâtiments.

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