_ Chacun son histoire »_I. ENFANCE DOREE
Je suis née un soir chaud de mai, dans une maternité de luxe d'Arizona. L'Arizona d'Amérique, l'Etat de mon père, gouverneur et tellement fier de cet état qu'il passait ses journées enfermées dans son bureau à régler je-ne-sais quelles affaires ou à se rendre aux quatre coins des Etats-Unis pour donner des interviews ou pour des dîners. Le paternel? Connait pas, je ne m'en suis jamais plainte. Pour moi, Aaron Darcy était cette figure impressionnante que je croisais certains matins sur ma petite voiture en plastique que je "conduisais" fièrement à 5 ans à peine, une figure que je connaissais vaguement et que je n'ai jamais réellement voulu connaître. Toutefois, je suis plutôt heureuse d'avoir ce père, j'ai connu d'autres personnes, que ce soit durant mon enfance ou mon adolescence, qui avaient un parent bien moins cool et qui était bien moins patient que le mien. Mon père ne se montre jamais en colère tant que j'ai une moyenne de B+ . En tout cas, mon modèle d'enfance fut ma mère, Lisa Darcy, directrice de l'agence de mannequinat " Evidence " et ses mannequins favorites qu'elle invitait dans notre maison de Pheonix. Dés que je sus marcher, je tentais de défiler aux côtés des mannequins qui riaient de ma maladresse. Pour moi, ces filles si gentilles et si belles représentaient en quelques sortes des grandes soeurs et ce fut dans ce monde de filles, de beaux vêtements et de luxe. Maintenant que j'y pense, oui, j'ai surtout vécu dans un monde de filles. Jusqu'à mes six ans, je n'avais jamais réellement quitté la maison, si ce n'est pour quelques sorties. Je ne me rendais pas en maternelle, ma mère ayant préférer engager une sorte de nourrice/gouvernante qui m'appris tout ce que j'aurai dû apprendre en trois ans de maternelle.
C'est pourquoi, mon entrée au CP fut l'un de mes "chocs" de l'enfance. La découverte de l'existence des garçons (et ne riez pas!). J'avais passé six ans de ma vie dans une maison cloitrée au milieu de belles filles et uniquement des filles (mis à part mon père, mais je le voyais tellement peu!) et ce ne fut qu'en entrant dans la Pheonix Holly School, une école primaire privée hors de prix, que je découvris l'existence des
mâles. Je crois qu'en un an de CP, je tombais amoureuse de chacun des garçons de ma classe -même le laideron à lunettes rondes aux bords oranges (que faisait-il ici parmi les futurs beaux gosses BCBG, d'ailleurs?), fascinés par eux. En quelques années de primaire, j'avais soudainement compris l'intérêt d'apprendre à défiler et à rouler des hanches et à être bien habillée. Ca attirait les garçons, choses dont j'avais été privée pendant six ans, et ils éménaient une sorte de fascination pour moi. Je me souviens encore parfaitement de ma mère qui riait de mes paroles à propos d'eux tandis qu'elle me faisait essayer des nouvelles robes Polo et des nus-pieds Chloé. Cela peut paraître stupide d'avoir ce genre de révélation à un âge aussi bas que 6 ans à peine, mais en entrant dans cette salle de classe de CP, en posant mon regard sur les garçons, j'avais alors su que les études que mon père me rabachait sans cesse n'allaient pas être mon unique centre d'intérêt...
II. PRE - ADOLESCENCE DOREE & GIRLY
Dans l'ensemble, je dirai que j'ai détesté le collège. C'était vraiment les trois pires années de toute ma scolarité. Je détestais me rendre à l'école pour devoir supporter tout ces gens immatures et qui se croyaient tout permis. Mis à part quelqu'uns, la plupart des collégiens s'imaginaient que sous prétexte qu'ils étaient
fils de, ils pouvaient se permettre d'insulter les professeurs et de regarder les autres de haut; comme si le fait qu'ils étaient
fils de allait empêcher le proviseur de les virer trois jours (et s'ils se faisaient virer, ils n'en étaient que plus fiers!). Pour moi, c'était excérable de vivre dans cette ambiance-là, où le but de l'existence de ces crétins étaient de faire honte aux riches (que je jugeais comme des personnes classes, matures et
fashions ; un peu comme ces mannequins qui restaient mes modèles) mais je me sentais obliger d'avoir l'air aimable et cool, persuader que m'être sacrifier pendant trois ans allait m'aider pour je-ne-sais quelle raison durant le lycée. Je tâchais donc d'avoir l'air cool, d'être le mieux fringuée possible (chose peu difficile), de sortir avec un garçon de temps à autre (tâchant de le larguer quand je sentais qu'il était sur le point de le faire), essayait des trucs stupides comme les drogues, la clope et l'alcool de temps en temps pour montrer que j'étais comme tout le monde et tâchait d'avoir des bonnes notes pour ne pas éveiller la colère de mon père. J'avais toutefois une bonne bande de copines, nous étions cinq à nous moquer de ces gamins immatures qui croyaient que leurs bêtises dans l'établissement les rendaient plus cools, plus classe, plus
RICH et tentaient de notre côté, des choses plus matures, plus adultes. On essayait bel et bien de l'alcool, mais pas de ces vodkas aux goûts horribles, mais du bon vin qu'on piquait dans la chambre des parents de chez l'une et chez les autres, j'invitais les filles dans les coulisses de la Fashion Week de L.A et on se promit de se rendre toute ensemble à Becker School, le lycée privé et branché de Phoenix. Malheuresement, je fus la seule à m'y rendre, trois déménagèrent, l'une n'y fut pas accepter à cause de ses mauvaises notes et une autre redoubla.
Comme il fallait s'y attendre, ma mère finit par me présenter à la directrice de casting de son agence, qui vit en moi un bon potentiel. A partir de 11 ans, je fis quelques débuts dans le mannequinat (rien de prestigieux, quelques pubs pour des marques locals et c'est tout...), mettant de côté l'argent que je gagnais pour mes études (même si mes parents assuraient tout, je voulais me prouver que j'étais responsable et pouvait ne pas gâcher mon argent pour un sac Balenciago (aussi magnifique soit-il), que je voulais prestigieuse et cool. D'ailleurs, l'idée d'Oxford germait peu à peu dans mon esprit, l'idée de m'envoler seul dans un pays inconnu m'excitant terriblement. L'indépendance, la vraie!
III. ADOLESCENCE DOREE, GIRLY & FESTIVE
J'entrais finalement à Becker School, sans ma bande d'amies, mais fière quand même. Les gens avaient l'air divinement cools, beuax (des garçons! des garçons!) et classes. L'ambiance y était différente que celles dans mon collège misérable -bien que j'y retrouvai quelques anciennes connaissances (qui se sont étrangement calmer en un été). J'y connaissais quelques terminales qui étaient mannequins dans l'agence de ma mère et tout parti de là : aimables (et de toute manière, si elles osaient se montrer garces, ma mère aurait vite fait de leur priver d'un ou deux castings prestigieux), ces fameuses filles m'invitèrent à une ou deux fêtes cools de troisièmes années et de terminales où j'eus l'ingénieuse idée de venir dans des robes un peu baby dolls et un peu trop courte et je fis rapidement la connaissance d'un bon paquet de gens. Les fêtes étaient différentes de celles du collège et j'adorais l'ambiance du lycée. Mis à part une ou deux filles et une poignée de garçons, les gens de ma promo m'intéressaient peu et je faisais des efforts acharnés durant toute ma première année de lycée pour me faire le plus d'amis dans les classes supérieurs. Et mes efforts payèrent, parce qu'en deuxième année, j'étais l'une des filles les plus connues du lycée.
Mes notes suivaient, mon premier petit-ami s'appelait Vince Gartes, un troisième année sexy avec qui je perdais ma virginité au bout du quatrième mois ensemble, les fêtes me plaisaient et je croulais sous les beaux vêtements. J'étais consciente que je menais une existence de rêve et je savais que si comme prévu, je m'en allais à Oxford à la fin du lycée, tout cela cesserait - il faudrait tout recommencer, se faire des nouveaux amis et surtout, bosser (d'ailleurs, l'idée de bosser toute ma vie commençait à me fatiguer), c'est pourquoi, je profitais pleinement de ces quatre années de lycée, entre petits-amis, vacances aux Caraïbes avec mes deux amies de l'époque, soirées pyjamas et soirées endiablées, ... Maintenant que j'y repense, ces années lycées n'auraient pu être meilleure.
_ Méchante ou Gentille ? _ Dans l'ensemble, Tinsley n'est pas une mauvaise fille. C'est une fille sérieuse, qui sait trouver le juste équilibre entre les études et les fêtes, et mature, qui est consciente de la valeure d'un diplôme de nos temps. Elle aime faire la fête, mais s'en veut souvent si elle se réveille le matin en ne se souvenant plus ce qu'elle a fait (et avec qui!) et sait se modérer question alcool et tout ça. Tinsley est trés sociable, elle se fait des amis facilement, a rarement peur (elle estime qu'il y a peu de peurs dont cela vaut la peine d'avoir peur) de faire le premier pas ou de tenter un truc nouveau et est une fille ouverte. Elle n'est pas du genre à rejeter les nouvelles rencontres, estimant qu'un nouveau pote n'est jamais un désavantage et signifie juste autres nouveaux moyens de s'amuser et autres nouvelles rencontres. Même les rencontres avec
les autres (bien que ce soit exceptionnel) ne la dérangent pas trop, Tinsley ne fait pas partie de ces gens qui s'amusent à humilier les gens qui ont juste eu moins de chance. Il faut toujours que ça bouge dans sa vie, qu'il se passe un truc, qu'elle sorte ou qu'elle ait l'esprit occupé, sinon, elle s'ennuie rapidement et sa bonne humeur retombe rapidement.
Il est trés dur de devenir une amie proche de Tinsley, une amie digne de ce nom à qui elle pourra absolument tout confier sans que ses secrets ne soient diffuser sur le campus. Sa confiance se gagne avec le temps, ou avec des preuves; mais lorsqu'on l'obtient, elle est inestimable et Tinsley sait garder ses amies. Si généralement ses amis sont de la même catégorie sociale qu'elle, si par hasard Tinsley devenait réellement amie avec quelqu'un qui a moins de moyens qu'elle, elle saura rapidement vous faire profiter de sa vie luxieuse entre vacances sympas sur une plage au sable blanc et shopping hors de prix (quitte parfois à avoir l'air d'une fille qui
achète ses amis, en réalité, c'est juste de la générosité). Tinsley s'investit dans ses relations amicales ou amoureuses, adore se sentir complice avec quelqu'un et est loyale avec ses amis. Gare à la trahison! Si vous trahissez Tinsley, la jeune fille pétillante et sympa que vous connaissez risque de virer au cauchemard.
Parce que si Tinsley est une fille sérieuse, respectueuse, amusante, fêtarde et loyale, elle peut aussi se montrer véritablement
garce -comme toutes filles pourries gâtées digne de ce nom! Rancunière, machiavélique, les plans foireux, ça rigole pas avec Darcy, on ne s'en prend pas à une Américaine pleine aux as qui a eu l'habitude d'avoir tout ce qu'elle veut. Déterminée, elle saura vous faire tomber par n'importe quel moyen et sourira avec sadisme face à votre appitoyemment. Il est aussi possible que Tinsley fasse preuve de caprices, elle aime avoir ce qu'elle veut, que ce soit le nouveau manteau Burberry, une nouvelle voiture ou un garçon. Elle aime les défis et savourer sa victoire, et quelques fois, ce trait de caractère est un peu énervant chez elle parce qu'elle ne pense qu'à ça. Les gens qui ne se retournent pas à son passage ont tendance à la troubler et elle fait tout pour attirer leur attentions et leur prouver qu'elle
en vaut la peine.
_ T'as pas d'ami ou bien ?_ Etant nouvelle à Magdalen College, Tinsley ne connait personne.
_ Toi, petit RPgiste _ • Pseudo : Juul
• Age : 15 ans
• Français, Canadien, Autres : Française
• Arrivée sur MTR ? : Partenariat
• Pourquoi cet avatar ? : Ah, Hilary, un premier amour
C'est la première People que j'ai vraiment aimé
• Commentaires ? : Le design est superbe :O